Hexagone Gay





Provence-Alpes-Côte d'Azur
Années 80 - Associations et Médias
- Evénements
- Les lieux gay à Cannes
- Les lieux gay à Saint-Tropez
- Les lieux gay à Nice
- Les lieux gay à Marseille
- Les lieux gay à Avignon
- Les lieux gay à Aix-en-Provence
- Les lieux gay à Toulon
- Les lieux gay dans le reste de la région PACA



La région Provence-Alpes Côte d'Azur est, après l'Ile-de-France, la région la plus gay de France dans les années 80. Sept villes proposent un éventail d'établissements gay diversifié, pour la fête comme pour le sexe et des associations nombreuses. Les homos français aiment encore y passer leurs vacances. A cette époque, Saint-Tropez reste encore une destination gay même si à la fin des années 80, Sitgès, Mykonos, Playa del Inglès et Ibiza l'auront détrôné. Si la région PACA détient le record d'établissements gays sur son territoire, elle aura aussi malheureusement le triste privilège de détenir le record de malades du Sida à la fin des années 80, après Paris.

Les Associations
Les Médias
MARSEILLE.
- Le GLH (Groupe de Libération Homosexuelle) de Marseille.   Au début des années 80, le GLH reste très actif. Il obtient des subventions de la ville et du Conseil Général qui lui permettent de créer le lieu associatif "la Boulangerie", 48 rue de Bruys, en avril 1981. Ce lieu est un lieu ouvert et bar associatif accessible tous les jours, contrairement au local précédent de la rue de la Palud. A cette époque le GLH de Marseille lance, avec d’autres groupes dont l’ARIS à Lyon, l’éphémère FLAG Fédération des Lieux Associatifs Gais, dans l’espoir de faire subventionner l’existence ou l’ouverture d’autres centres en province. Au milieu des années 80, le GLH  devient le "Groupe des Lesbiennes et Homosexuels de Marseille". Le CORPS, toujours accolé à son nom, devient le "Club Ouvert et Réfléchi de Poésie Singulière" et il édite un journal, "la Plume Taillée". C'est le GLH qui organise, depuis 1979, tous les deux ans "les Universités d'été" de Marseille qui rassemblent en juillet toutes les associations homosexuelles de France (cf ci-dessous). Après la fermeture de la Boulangerie en 1987, beaucoup de militants du GLH sont morts du Sida. Quelques survivants créent le "Bateau Ivre", 15 rue Fongate, près de la Préfecture, qui deviendra le lieu associatif de Marseille. Le Bateau Ivre propose un bar, un restau et des expositions. Les lesbiennes resteront les plus actives au Bateau Ivre. Mais le militantisme des débuts n'est plus à l'ordre du jour et s'orientera davantage vers les associations de lutte anti sida. A la fin des années 80, le GLH ne sera pas dissout mais cessera toute activité. Le Bateau Ivre fermera à son tour le 31 septembre 1988. Christian de Leusse, l'un de ses plus actifs militants, dira plus tard : "A Marseille, ils se sont tous démobilisés, cela a été la pulvérisation".
- Club Cuir FSMC. Cette association, créée en 1967, est réservée aux adeptes du cuir et du SM. Elle a son siège au 37 rue Mazagran et organise régulièrement des soirées. Juste à coté au 32 rue Mazagran, une boutique spécialisée dans les vêtements et accessoires en cuir accueille les amateurs : "Boy's Cuir".
- David & Jonathan. L'association gay chrétienne a une antenne à Marseille qui continue d'être active durant les années 80.
- Aides. L'association de lutte contre le Sida créera une de ses premières délégations régionales à Marseille, au 22 rue Beauvau, en novembre 1985, à l'initiative de Thierry Gamby, chef de service à l'hôpital Saint Joseph et ancien membre de l'association des "Médecins Gais". En 1987, l'association marseillaise compte 13 médecins ou infirmières, 2 psychologues, 5 avocats ou conseillers juridiques et une soixantaine de bénévoles.
- La Douce Amère. Collectif de femmes qui anime un lieu associatif non mixte.

- Ligue Régionale contre le Sida : Autre association marseillaise de lutte contre le Sida.
- Association des Médecins Gais : cette association tiendra une permanence téléphonique à Marseille pour tous les conseils médicaux et en particulier sur le Sida.
- GAMS : 12bis boulevard Casimir.
:: LES EMISSIONS DE RADIO

MARSEILLE.
- Radio Soleil (96 Mhz) Emission "Dérive Nocturne" le vendredi de 0h à 1h puis le jeudi à 21h. Animée par le GLH. Petites annonces, informations, musique. Présentateurs : Michel et Mélanie. L'indicatif de l'émission est "Cherchez le Garçon". (1983 - 1984 - 1985)

AVIGNON.
- Radio Klips (100,5 Mhz) : "Modulation Gaie" l'émission de mister love et Igor le lundi de 23h à 24h. (1982 - 1983 - 1984)
- Radio Cour des Miracles (92,6 Mhz) : "Singulier Pluriel", émission du GLH Vaucluse tous les mercredis de 21h30 à 24h (1985).

AIX-EN-PROVENCE.
- 104 Mhz : "Trait d'Union" le dimanche de 20h à 21h (1983 - 1984)

TOULON.
- Fréquence Harmonie, la radio tendre : ouverte à la sensibilité gaie. (1982)
 - Radio Littoral (100,8 Mhz) "La vie en rose" un vendredi sur deux de 23 à 24h30 (1983 - 1984)
- Radio Neptune (90,6 Mhz) : "le Chat qui parle" (1983), "La Voix du Chat" (1984)
- Radio Côte Varoise (99,9 Mhz), récupère à partir du 1er juin 1984 l'émission de Littorial "la Vie en rose" (1984).
- 89 FM (89 Mhz) : "Le Coeur Gros", émission féminine animée par Stéphanie le samedi de 13h à 15h (1984), "Cabine de Nuit" le vendredi de 22h à 2h (1984)

HYERES
- 102,6 Mhz : "Cosmos Gay" le mardi puis le jeudi de 22h à 24h. (1984 - 1985 -1986)

MONTLAUX
- Radio Galène (92,9) : "Comme ça" le vendredi à 21h

CANNES
- Fréquence Sud (97,7 Mhz) : "Gay Contact" le dimanche de 24h à 2h puis de 22h à 24h (1983 - 1984), avec Yann.
- Radio Aurelia (97,7 Mhz) : "Spécial Gay", le dimanche de 0h à 2h (1982)

NICE.
Le GLH (Groupe de Libération Homosexuelle) de Nice va s'éteindre au début des années 80, tout comme l'antenne d'Arcadie. Le MIHN (Mouvement d'Information Homosexuel Niçois) va prendre le relais.

AVIGNON.
Le GLH d'Avignon disparaît au milieu des années 80, faute de militants actifs. Il existait même un "GLH - Vaucluse" à Carpentras (c/o Librairie La Bouquinerie 31 place de l'Horloge) au tout début des années 80. Assez atypique, une association de gays motards, le "Moto Club Gay" est créée en Avignon au début des années 80.


AIX-EN-PROVENCE.
- En 1976, Le GLH (Groupe de Libération Homosexuelle) d'Aix-en-Provence est né. Patrick Cardon en est l'un des fondateurs. Il fondera aussi l'association "l'Eventail" qui ouvrira en 1981 un centre gai en ville, 5 petite rue Saint Jean, avec une permanence quotidienne de 17h à 2h.
Cette association abritera aussi "Mouvance Folle". Malheureusement l'expérience sera de courte du durée. Patrick Cardon propose une candidature homosexuelle aux législatives de 1981
- Au milieu des années 80, c'est David & Jonathan, la seule association gay qui subsistera.
- Pour les lesbiennes, l'association "Aire Elle" anime un restaurant de femmes, "l'Invitée", 1 rue de Bruys.

TOULON.
- En 1984, "Gay Loisirs Var", qui comme son nom l'indique, organise des loisirs pour les gays toulonnais. L'association a pour siège un des saunas de la ville simplement parce que son Président, Alian, est aussi le propriétaire du sauna.
- La principale association toulonnaise du début des années 80 est le "CHAT" (Centre Homosexuel d'Accueil Toulonnais). Il rassemble les gays et les lesbiennes.
- "Hyphen - Les Traits d'Union 83" sera aussi une association créée en 1984 pour organiser des fêtes et des rencontres lesbiennes.
- "David et Jonathan", l'association chrétienne, possède une antenne à Toulon à la fin des années 80.

SALON DE PROVENCE.
En mars 1983, une association homo mixte est fondée à Salon de Provence par Patrick Monteau, un jeune de 22 ans : "Le Gai Salon". Les statuts de l'association sont déposés en juin 1983. Le but premier de l'association est : "Défense, protection et illustration des minorités sexuelles". Grâce à des annonces passées dans la presse de l'époque (Gai Pied, Libération, Homophonie), "le Gai Salon" rassemble une bonne soixantaine d'adhérent-e-s. Elle participe à une émission sur Radio Centuries dès juin 83 et sur une radio d'Avignon, organise des sorties, notamment au restaurant gay "le Bourg Neuf" à Salon, des débats après la projection de films gay au cinéma "le Club" à Salon, des randos, des réunions tous les jeudis et samedis soirs de 16h à 20h... "Le Gai Salon" devient membre du Cuarh et de l'Ilga. D'abord hébergée au domicile des parents de son Président, l'association bénéficiera de l'adresse postale de la Maison de la Presse, 184 avenue Victor Hugo. Ce commerce sympatisant diffuse aussi sur Salon la presse gay de l'époque comme Gai Pied, Masques ou Homophonie. "Le Gai Salon" obtient ensuite une boite postale (Gai Salon, BP 91, 13652 Salon de Provence Cedex). Le CA de l'association décide de sa dissolution en 1985. Son président,  Patrick Monteau, continuera à militer dans les années 90, notamment à Aides Aix et Amnesty International.
La Boulangerie Le Bateau Ivre Aides Marseille
1984 : La Boulangerie 1987 : le Bateau Ivre 1988 : Aides Marseille Provence




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Evénements




Tract:: UN CANDIDAT HOMOSEXUEL AUX LEGISLATIVES 81 A AIX-EN-PROVENCE.
 Patrick Cardon, un des fondateurs du GLH d'Aix-en-Provence en 1976, va être à l'origine de nombreux actes militants à Aix dans les années 80. Après avoir constitué une liste homosexuelle aux municipales d'Aix-en-Provence de 1977, mais qu'il ne déposera pas, il remet le couvert en 1981, lors des législatives, en présentant une liste sous la bannière du PSU (Parti Socialiste Unitaire). Avec comme slogan provocateur "Il serait fou de ne pas être folle", il va quand même obtenir 0,94 % des voix, ce qui est peut-être peu de chose mais néanmoins un bon score dans une ville à l'époque plutôt homophobe. En 1981, l'événement gay d'Aix-en-Provence sera aussi l'ouverture d'un centre pour gays, lesbiennes et trans, l'Eventail, dont le fondateur et responsable sera toujours ce même Patrick Cardon.
>> Biographie de Patrick Cardon.



:: 1987 : MARSEILLE, DEUXIEME VILLE DE FRANCE LA PLUS TOUCHEE PAR LE SIDA.
En mars 1987, le journal Gai Pied fait un point sur le Sida en Région Alpes Côte d'Azur. Il apparaît que la région est la plus touchée après l'Ile-de-France et Marseille la deuxième ville après Paris. Le pourcentage de personnes nouvellement infectées par le VIH par nombre d'habitants est même supérieur en PACA par rapport à l'Ile-de-France. Depuis 1983, il y a eu 173 malades du Sida à Marseille. En juin 1986, il y avait 50 cas de Sida à Marseille, en septembre, ils étaient 150 et en décembre 173. Cette augmentation démontre aussi que le nombre de nouveaux cas est supérieur au nombre de décès pourtant encore très nombreux à cette époque où il n'existe aucune thérapie efficace. Les hôpitaux de la région, la Timone et la Conception s'organisent en créant des services dédiés. En novembre 1985, l'association de lutte contre e Sida, Aides, a créé son antenne régionale de Marseille. Une autre association, la ligue régionale contre le Sida, complète le travail d'Aides : Distributions de préservatifs gratuits, conférences dans les établissements scolaires, soutien et aide aux malades.



:: LES UNIVERSITES D'ETE HOMOSEXUELLES DE MARSEILLE.
En 1979, pour la première fois, Marseille accueillait la plupart des associations homosexuelles françaises (le mot LGBT n'était pas encore utilisé ni d'actualité). C'est lors de cette première Université d'été homosexuelle de Marseille qu'avait été constitué le CUARH, fédération des associations gays et lesbiennes de France. Durant la décennie 80, ce rassemblement sera organisé tous les deux ans.
- 1981 : La deuxième édition sera organisée du 26 juillet au 2 août 1981 par le GLH de Marseille. Les lesbiennes, 10 fois  plus nombreuses  qu'en 1979 vont s'opposer aux gays durant cette rencontre un peu improvisée. Un article diffamatoire du Méridionnal rassemblera tout le monde et entrainera une manifestation devant le Palais de Justice. C'est lors de cette Université d'Eté que sera lancé l'idée de la création de lieux associatifs dans les principales villes de région.
UEH 1981 UEH 83 UEH 85
1981 : 2èmes UEH 1983 : 3èmes UEH 1985 : 4èmes UEH
UEH 1987
1987 : 5èmes UEH
- 1983 : La troisième édition est toujours organisée par le GLH du 10 au 17 juillet 1983. Cette rencontre sera l'occasion de nombreuses manifestations culturelles autour du thème "Vivre gai en Méditerranée". La municipalité de Gaston Deferre va mettre de nombreuses salles à disposition des organisateurs pour leurs manifestations. Pour la première fois, à l'initiative de Christian de Leusse, on décide de la création d'une fondation pour le patrimoine homosexuel, dont le but serait de recueillir les mémoires collectives homosexuelles, souvent confisquées et détruites par les familles hétérosexuelles. Le Sida sera évoqué pour la première fois lors de cette Université d'Eté.
- 1985 : Du 7 au 13 juillet 1985, la 4ème Université d'Eté est organisée par le Corps, héritier du GLH de Marseille, mais les ravages du Sida vont clairsemer les rangs et de nombreuses figures militantes des années précédentes ne seront, hélas, plus de ce monde.
- 1987 : La 5ème Université d'Eté est organisée du 12 au 19 juillet 1987.  L'épidémie du Sida continue ses ravages. L'extrême droite, à travers le journal "Gaie France", lancé en 1986, essaie de participer à cette université. Ce groupement sera rejeté après de violents débats. Le CHLAF, Comité Homosexuel et Lesbien Anti-Fasciste, sera créé à cette occasion.
En 1989, l'heure n'est plus aux grands rassemblements et la plupart des associations nées en France au début des années 80 n'existent plus. Les UEH ne seront pas organisées cette année, et ne le seront plus avant 1999, une fois les trithérapies mises au point.
1987 : 5èmes UEH

La Boulangerie Manifestation
La Boulangerie, le lieu associatif de Marseille au début des années 80. Juillet 1981 : manifestation homo sur les marches du palais de Justice de Marseille suite à un article diffamatoire du Méridional.



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Lieux




Années70 A CANNES
LES BARS
- Le Zanzibar

85 rue Félix Faure
- Le Bar Basque

14 rue Macé
- Le Sweet

3 boulevard de la République
- L'Effronté

5 rue du Docteur Gazagnaire
- Le Prétexte

rue La Fontaine
- Le Café des Arts

Place de l'Etang
LES DISCOTHEQUES
- Le Gay Boys (Le Crazy Boys, Le Cabaret 7, Le 7)

7 rue Rouguières
- Le Busby's (le Blitz, la Mendigotte)

22 rue Jean Macé
- Le Roxy

10 rue Teissière
LES RESTAURANTS
- La Mirabelle

24 rue Saint Antoine
- Le Little Palace

18 rue du 24 août
- L'Ondine

Plage n°14
LES SAUNAS
- L'Orpin Solarium Sauna (Aquarius)

Résidence du Golf - La Napoule
- Le Dock Sauna

27 rue Forville - Le Cannet

:: LES LIEUX DE CANNES DANS LES ANNEES 80.
LES BARS - LES DISCOTHEQUES.
Le "Bar Basque" et surtout "le Zanzi-Bar" (cf années 70) continuent à attirer la foule des débuts de soirée.
Si le "Zanzi-Bar" ouvre désormais aussi dans l'après-midi avec une petite terrasse, le "Bar-Basque" n'aura pas l'autorisation de le faire et restera un bar de nuit. Le "Busby's" va se muter en "Blitz" avant d'être repris par Michel Roux qui y installera "la Mendigotte" durant quelque temps. La Mendigotte possède son club privé en sous-sol, accessible uniquement aux garçons qui peuvent y trouver une back-room.  Le "Gay-Boys", dont le nom a été trouvé trop explicite par les autorités, se transforme en "Crazy Boys" puis en "Cabaret 7" puis tout simplement en "7". "Le Roxy" est en perte de vitesse et va disparaître. Avec l'ouverture du nouveau Palais de Festivals en 1982, la terrasse de la brasserie "le Festival" va changer de clientèle et le centre de gravité de la ville va se déplacer. Il n'y aura pas de nouveautés stables en matière de bar gay à Cannes même si chaque saison apporte son lot d'ouvertures et de fermetures : Le bar pour lesbiennes, "Le Sweet", 3 blv de la République, ouvrira au début des années 80 et le bar "L'Effronté",
5 rue du Docteur Gazagnaire, au milieu des années 80.
A la fin des années 80, le "Café des Arts", place de l'Etang, devient une brasserie, salon-de-thé sympathisant.
LES RESTAURANTS.
Plus d'une vingtaine de restaurants se déclarent gay-friendly dans la ville. Les plus marquants des années 80 seront "La Mirabelle" 24 rue Saint Antoine, "Le Little Palace", 18 rue du 24 août, qui fait aussi hôtel... La plage privée "L'Ondine" a supplanté toutes les autres pour la clientèle gay. Il est aussi possible d'y déjeuner dans une ambiance très masculine.

LES SAUNAS.
Plusieurs saunas vont ouvrir leurs portes à Cannes dans les années 80 : "Le Dock Sauna", 27 rue Forville (Au Cannet), "L'Orpin Solarium Nudiste" qui deviendra "L'Aquarius", Résidence du Golf au port de la Napoule.

LES LIEUX DE RENCONTRE EN EXTERIEUR.
La drague à l'extérieur à Cannes devient très facile dans les années 80, du moins en été. La concentration de gays dans les rues est telle qu'on peut esquisser un sourire sans risque de se prendre un coup de poing dans la figure, ce qui n'est pas encore le cas ailleurs en France. La Croisette reste le centre de la drague soft le soir, mais des rencontres se font aussi au square Frédéric Mistral ou au square Carnot.
Les plages privées de Cannes continuent à faire recette : "L'Ondine" reste en tête, suivie de "la Sportive" et accessoirement du "Machou" ou de la plage du Grand Hôtel.
L'Île Sainte Marguerite continue à avoir ses adeptes amoureux de la drague dans la nature.

Dans les années 80, concernant les destinations touristiques préférées des gays sur la côte méditerranéenne, Cannes a supplanté Saint-Tropez qui s'endort un peu, et Nice dont la municipalité ne souhaite pas voir le tourisme gay se développer.

>> Histoire du Zanzi Bar.




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Années70
A SAINT-TROPEZ
LES BARS
- Chez Nano

Place de l'Hôtel de Ville
LES DISCOTHEQUES
- Le Pigeonnier

11 rue de la Ponche
- Le Stéréo

6 rue du Puits
- Le Yéti Follies

Place de la Garonne
LES RESTAURANTS
- O' Sympa

place du Musée de l'Annonciade (Place Grammont)
- Le Madras

3 quai de l'Epis
- Le Bar à Vin

13 rue des Feniers
- Le Gasimple

4 rue des Feniers
- Le 21

12 rue du Portail

Chez Nano:: LES LIEUX DE SAINT TROPEZ DANS LES ANNEES 80.

LES BARS - LES DISCOTHEQUES
"Le Pigeonnier"
et "le Stéréo" restent les deux phares des nuits gays tropéziennes des années 80. Si les modes musicales y évoluent en même temps que leur clientèle qui reste jeune, une chose n'évolue pas : les tarifs prohibitifs. Alors qu'à Paris, les gays ont totalement abandonné les clubs de la rue Sainte-Anne au profit de bars plus démocratiques dans le marais, lorsqu'ils viennent en vacances à Saint Trop, ils n'ont pas le choix, il n'y a que deux boites qui sont bien décidées à ne pas laisser leur monopole à d'autres. Heureusement, d'autres vont néanmoins peu à peu s'imposer, sinon du coté des discothèques, au moins du coté des bars. Une figure connue de Saint Trop, Nano, ouvre son bar "Chez Nano"au tout début des années 80. Contrairement aux deux autres établissements, le bar est ouvert sur la rue, pas d'entrée payante, et il est situé en plein centre sur la place de l'hôtel de ville. Le succès va être immédiat et de longue durée puisque Nano sera toujours aux commandes de son établissement plus de 20 ans plus tard. L'ambiance est plutôt masculine mais les filles sont aussi admises sans problème. On y vient pour l'apéro, pour le verre de début de soirée, on y papote, on y refait le monde, on médit sur les absents, on y drague gentillement. Chemise blanche ouverte sur poitrine bronzée, on y sirote une mauresque dans la douceur des nuits d'été. Certains soirs, la foule déborde sur la place. Nano fait aussi restaurant. 
Une boite, "le Yeti Follies" proposera au début des années 80 un spectacle de travestis.

O'SympaLES RESTAURANTS
Après Nano, le restaurant "O'Sympa", place du Musée de l'Annonciade, sera un des rendez-vous préféré des homos durant les années 80. D'autres restaus auront aussi leur succès comme "Le Madras" 3 quai de l'Epis,  "le bar à Vin" 13 rue des Feniers, "le 21" 12 rue du Portail, "le Gasimple" 4 rue des Feniers.

LES LIEUX DE RENCONTRE EN EXTERIEUR.
S'il n'y a plus de sauna gay à Saint Trop' dans les années 80, les plages comme Tahiti, le Club des Palmier, l'Aqua Club, toutes situées à Pampelone, restent très gaies. Les terrasse du Gorille ou de Sénéquier sont les endroits où il faut se montrer. Mais pour la drague active, la Tour des Muscadins reste le lieu privilégié des gays magré les agressions croissantes.

Il est à noter que les lesbiennes ne disposent pas d'établissement spécifique dans cette ville qu'elles fréquentent assez peu, même si le Pigeonnier est le seul club où elles se retrouvent avec les gays.

Dans les années 80, Saint Tropez aura définitivement perdu son aura internationale auprès des gays. C'est Brigitte Bardot qui pourra s'en réjouir, puisqu'elle s'était plainte à la municipalité de la prolifération des gays dans son village. La petite ville espagnole de Sitgès, à titre de comparaison, à densité de population à peine supérieure, propose une vingtaine de bars gay (contre 1 à Saint Trop') et 3 ou 4 vraies discothèques contre 2 petites boites hors de prix à Saint-Tropez, sans compter une offre hôtellière sans comparaison et un charme tout aussi méditerranéen. Saint Tropez, après plus de 50 ans de vie gay, va être abandonnée par les homos qui vont laisser la place aux touristes en tong et en short à l'affut d'une star hypothétique. A défaut, ils pourront toujours photographier quelques m'as-tu-vu et VIP qui daigneront leur jeter un regard méprisant du haut de leur yacht. La pègre, les mendiants, les voleurs, les loubards attirés par la clientèle argentées vont compléter le tableau de ce village qui était un paradis gay dans les années 60 et qui devient, dans les années 80, un piège pour touristes mal informés, vivant sur sa gloire passée artificiellement entretenue.




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Années70 A NICE
LES BARS
- Le Charlot

- 8 rue Saint François de Paule
- Le Rusca

2 rue Rusca
- L'ascenseur

18 bis rue Emmanuel Philibert
- Le Rétro

15 rue Tonduti de l'Escarène
- Le Pub Vidéo 93

10 boulevard Lec Walesa
- Le Sinclair

4 rue Massena
- Le Samantha's

33 route de Turin
- L'Idée-Halles

rue de la Préfecture
LES DISCOTHEQUES
- La Calèche (L'Arlequin)

9 passage Emile Négrin
- Le Blue Boy

9 rue Spineta
- Le Bentley

impasse de la Tour
- Le Quartz

18 rue du Congrès
LES RESTAURANTS
- Choupette

20 rue Barillerie
- Le Brise Miche

1 rue Rosetti
- La Tirelire

17 rue Maraldi
- L'Eléphant Rose

Rue Benoît Bunicot
- Le Papier Mâché

12 rue Benoît Bunicot
- L'Utopie

3 rue J. Cadei
LES SAUNAS
- Azur Sauna

4 quai Papacino
- Le Sept

7 rue Foncet
- Le Sauna des Platanes

5 rue Foncet
- Le Hammam du Château

1 rue des Ponchettes
LES CINEMAS
- Le Club Vidéo Gay

3 rue Paganini
LES ASSOCIATIONS
- GLH Nice

Librairie "Le temps des cerises"
50 boulevard de la Madeleine
puis : Librairie Le Papier Mâché,
12 rue benoit Bunico
- Arcadie
- MINH

Librairie "Papier Mâché"
12 rue Benoît Bunico

:: LES LIEUX DE NICE DANS LES ANNEES 80.
Dans les années 80, la ville de Nice est sous la coupe de Jacques Médecin, un maire qui partage 99 % des idées du Front National (selon ses propres déclarations), qui est pour la peine de mort, contre l'avortement qu'il qualifie de meurtre. Il n'hésite pas à tenir des propos racistes, antisémites et homophobes. Dans les années 80, la police ratisse quotidiennement les lieux de drague homo de la ville et multiplie les contrôles d'identités. Les bars et autres établissements gay font régulièrement l'objet de contrôles et de tracasseries diverses (fermeture des boîtes à 2h30...). A l'automne 1985, la boite gay "Le Blue-Boy" voit sa backroom fermée sur ordre de la police. En janvier 1986, le Sauna "le Hammam du Château" est fermé par la police et son propriétaire poursuivi pour "tenue d'une maison de débauche" et "complicité d'outrage à la pudeur". En septembre 86, ce sera le tour, et pour les mêmes raisons, du "Sauna Sept" et de "l'Azur Sauna". Les homosexuels qui, depuis les exubérants princes russes des années 30, avaient fait de Nice une de leur destination préférée et avaient contribué à la renommée de la ville dans le monde, ne sont plus les bienvenus. Cela n'empêchera pas la vie gay d'avoir encore un fort dynamisme. Jacques Médecin fera l'objet, à la fin des années 80, de nombreuses condamnations (détournements de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux...)  et sera contraint de fuir en Urugay.
LES BARS - LES DISCOTHEQUES.
Le Port semble être à cette époque le quartier le plus gay de Nice puisqu'il héberge plusieurs bars, restaurants et un sauna. La vieille ville et le Cours Saleya viennent en deuxième position. Seule la discothèque le Blue Boy est un peu excentrée par rapport à ces quartiers.
La discothèque "la Calèche" va perdre de sa popularité et se transformer en "Arlequin". Ce dernier disparaîtra à son tour pour laisser la place à un club japonais. "Le Bar Charlot" va continuer à attirer les gays mais aussi maintenant les lesbiennes qui ne bénéficiaient que de peu de lieux de rencontre dans cette ville. L'ascenseur avec sa backroom va être de plus en plus un bar viril et cuir mais si les touristes y sont les bienvenus. "Le Rusca", dans ce même quartier du port propose une ambiance plus décontractée et "familiale" avec ses habitués de tous âges chouchoutés par son sympathique patron. Quelques établissements auront une vie éphémère comme :
- "Le Rétro", 15 rue Tonduti de l'Escarène,
- "le Pub Vidéo 93", 10 bd Lech Walesa,
- "le Sinclair", 4 rue Massena, bar, restaurant et discothèque
"le Samantha's", 33 route de Turin, bienvenue aux cuirs.
- "Le Quartz", 18 rue du Congrès, avec son spectacle de travestis mené par Lydia et Miss James.
- "L'idée-Halles", angle rue de la Préfecture et Poissonnerie, et son ambiance jazzy.
Mais le phare des nuits gays niçoises reste "le Blue Boy", 9 rue Spinetta. La boite draine toute la jeunesse gay de la Côte d'Azur avec ses nombreuses soirées, ses spectacles, sa chambre noire... Elle est exclusivement masculine, sauf le mercredi, où les filles sont admises.
Au milieu des années 80, "le Bentley" devient la boite réservée exclusivement aux lesbiennes.
LES SAUNAS.
Le sauna "Azur Sauna" sur le port est le plus fréquenté de la ville, mais il y a aussi le "7 Sauna", 7 rue de Foncet,
"Le Sauna des Platanes", 5 rue de Foncet et "le Hammam du Château", 1 rue des Ponchettes, dont la vie sera plus courte car il sera fermé en 1986.

LES RESTAURANTS.
Coté restaus, "Choupette", 20 rue Barillerie, "le Brise-Miche" (ouvre en 1985 pour gays et lesbiennes), 1 rue Rosetti, "la Tirelire", 17 rue Maraldi, "L'Eléphant Rose", rue Benoît Bunicot, "Le Gai Pontin", 4 rue Pontin, auront la préférence des homos, filles ou garçons. Deux restaurants-librairies ont la préférence des lesbiennes : "L'Utopie", 3 rue J. Cadei et "Le Papier Mâché", 12 rue Benoît Bunico qui accueille aussi les réunions hebdomadaires du MIHN.

LES LIEUX DE RENCONTRE EN EXTERIEUR.
Les lieux de drague, comme nous l'indiquions précédemment, sont sans cesse contrôlés par la police, néanmoins les rencontres se font : Dans le Jardin Albert 1er, square Théodore de Banville, place d'Alsace-Lorraine et un peu dans le parc du Château la journée. La Promenade du Paillon au dessus des parkings commence aussi à avoir ses adeptes.
La plage gay la plus réputée de la région est une petite plage à l'Est de Nice en contrebas des rochers du cap de Nice, Coco Beach. On y drague le jour et on y dort à la belle étoile la nuit. Sinon, la plage de Saint Laurent d'Eze est naturiste.








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Années70 A MARSEILLE
LES BARS
- Chez Clairette

7 rue Curiol
- Le Zazou

10 place Jean-Jaurès - la Plaine
- Le New-York

Vieux Port
- Le Mistral

8 rue Curiol
- Le Eagle

92 rue Jean Bernardy
- Le Boots

5 rue Haxo
- Le 1900

30 boulevard d'Athène
- La Goulue

25 rue Sainte Catherine
- Le Kempson

22 rue Beauvau
- Le Neptune (Chez Louis)

118 quai du Port
- Le 5

5 rue Sénac
- L'Ascenseur

22 place Thiars
- Le Sans Pareil

71 Canebière
- Les Thés Tard

2 rue Vian
LES DISCOTHEQUES
- Le Cancan

3 rue Sénac
- La Mare aux Diables

Plan de Cuques
- Le Capa

26 cours d'Estienne d'Orves
- Le Différent (La Mendigotte)

60 Corniche Kennedy
- Les Nuits Blanches

22, place Thiers
- Le D

5 rue de la Tour
LES RESTAURANTS
- La Bessonnière

40 rue Sénac
- La Boulangerie

48 rue du Bruys
- Chez Alex

41 rue Curiol
- Aux Terrasses de Provence

3 place des Capucines
- L'Ecuelle

12 rue de Friedland
- Le Chaps

35 rue Mazagran
- Clémentine

13 rue des Trois Rois
- L'Abricotine

6 rue des Trois Rois
LES SAUNAS
- Le Dragon Club

43 rue Dragon
- Le Sauna Club

117 La Canebière
- Le Palmarium

20 rue Sénac
- Le Relax Men

17 cours Julien
- Le 28 (El Dorado puis J.L. Olympic)

28 rue Jean Roque
- Les Thermes

22 rue Mazagran
LES CINEMAS
- L'Etoile

Boulevard d'Athène
- Le Sexynéma

73 Canebière
LES ASSOCIATIONS
- GLH Marseille - CORPS

La Boulangerie - 48 rue de Bruys
Le Bateau Ivre - 15 rue Fongate
28 rue de Verdun
- Aides Marseille

22 rue Beauvau
- La Douce Amère

95 rue Benoît Malon
- GAMS

12 boulevard Casimir
- David & Jonathan
LES LIBRAIRIES
- Librairie des Femmes

rue Pavillon
- L'odeur du Temps

6 rue Pastoret

:: LES LIEUX DE MARSEILLE DANS LES ANNEES 80.
Au début des années 80, les établissements de Marseille s'orientent en majorité vers une clientèle cuir et moustache. Les "leather bars" avec back-room, sling, glory-hole semblent séduire les homos marseillais.
Face à un plus grand radicalisme des bars gay masculins, les lesbiennes marseillaises ne seront pas en reste mais leurs lieux de rencontres seront totalement confidentiels.

LES BARS.
Le bar "Eagle" ouvre en 1983 au 92 rue Jean Bernardy. La clientèle est strictement sélectionnée et le dress code cuir obligatoire. "Le Boots", remplacera le Chambord au 5 rue Haxo, et récupèrera la clientèle du Eagle. Comme son nom le laisse deviner, le cuir est aussi dominant dans l'établissement, mais il n'est pas obligatoire. Le bar est équipé d'une backroom. Sinon, les seuls établissements rescapés des années 70, sont "le 1900" qui fermera au début de la décennie, "le Mistral" toujours fréquenté par les travestis du quartier et "Chez Clairette" qui restera le plus ancien bar gay de la ville (Clairette le tient depuis 1952).
D'autres bars vont ouvrir sans pour autant avoir une grande pérennité :
- "La Goulue", 25 rue Neuve Sainte Catherine s'oriente vers une clientèle gay et de travestis
- "Le Kempson", premier bar a s'installer dans la rue Beauvau qui deviendra bientôt la rue la plus gay de Marseille.
- "L'Ascenseur", 22 place Thiars, avec son premier étage masculin.
- "Le Zazou Bar", 10 place Jean-Jaurès, est créé par Robby le 1er juin 1985. Les prix y sont sages et une petite piste permet de danser. Quelques cafés avec terrasse ont la préférence des gays même s'ils sont ouverts à tout le monde. "Le New-York" et
"Le Neptune" sur le vieux port, sont déjà très accueillant à cette époque. "Le 5", à coté du Cancan ou "le Sans Pareil" sur la Canebière, avec son décor art nouveau, ont aussi leur clientèle d'habitués.
Malheureusement, à la fin des années 80, à l'image du secteur associatif LGBT marseillais, le Sida aura fait ses ravages. La deuxième ville de France ne possède plus que deux bars gays, le Kempson et Chez Clairette.

LES DISCOTHEQUES.
Les deux locomotives des nuits marseillaises restent "le Can-Can" et "la Mare au Diable". Le Can-Can est à cette époque exclusivement masculin. Il est revendu par Alice Guerini mais s'éteindra au milieu des années 80 avant d'être relancé au début des années 90 par Michel Piacenza.  La Mare au Diable attire toujours une clientèle très virile et quelques filles au compte goutte. D'autres boites, plus éphémères ponctueront les années 80 :
- "Le Capa", 26 cours d'Estienne d'Orves (début des années 80)
- "Le Différent", 60 Corniche Kennedy, propose des spectacles de travestis.
- "Le D", 5 rue de la Tour, ouvert par l'équipe du bar le Kempson.
- "Les Nuits Blanches", 22 place Thiers.
Marseille reste réputée pour les interférences entre la mafia et le milieu de la nuit. En 1983, une vaste opération policière se traduira par la fermeture de nombreuses discothèques marseillaises. Seule boite gay touchée,  "La Mendigotte", que Michel Roux, le propriétaire de la Mendigotte à Paris, Toulouse et Cannes, avait cédé à de nouveaux actionnaires. Un des nouveaux actionnaires, Gilbert Hoareau, dit le Libanais, sera d'ailleurs abattu en pleine rue le 6 octobre 1983.
A la fin des années 80, la seule discothèque gay survivante de Marseille est "La Mare au Diable".


POUR LES FILLES.

Si quelques lieux mixtes accueillent aussi bien les lesbiennes que les mecs (Le Neptune, la Bessonnière...), un collectif de lesbiennes anime un lieu associatif non mixte : "La Douce Amère", 95 rue Benoît Malon, qui organise de nombreuses fêtes et propose aux filles de se retrouver exclusivement entre elles autour d'un bar. Le bar "Le Mistral" 8 rue Curiol, réservera son arrière salle, à partir de 1988, uniquement aux lesbiennes. "La Boulangerie", l'autre lieu associatif de la ville tenu par le GLH réserve une soirée par semaine exclusivement aux femmes. Il en sera de même pour le nouveau lieu associatif, Le Bateau Ivre, qui succèdera à la Boulangerie. Le
petit salon-de-thé discret, "les Thés Tard", 2 rue Vian, accueille les lesbiennes. Si la librairie "L'Odeur du temps", 6 rue Pastoret propose de la littérature lesbienne, "la Librairie des femmes", rue Pavillon, est beaucoup plus orientée. Coté restau, les goudous marseillaises fréquentent "La Garga", 17 rue André Poggioli,  un restau hétéro mais où les femmes sont nombreuses, "L'Abricotine", 6 rue des trois Rois ou le "Perlinpinpin", 7 rue André Poggioli. Le "L" organise des fêtes privées réservées aux filles mais pour s'y rendre et connaître l'adresse, il faut impérativement téléphoner au préalable à un numéro privé. A la fin des années 80, le groupe lesbien du Bateau Ivre, le local associatif du CORPS GLH, organise des fêtes dans divers lieux marseillais comme à L'Espace Julien sur le Cours Julien.

LES RESTAURANTS
Il est impossible de citer tous les établissement gay-friendly qui font leur apparition dans les années 80 à Marseille, mais quelques établissements ont une clientèle majoritairement, voire exclusivement, homo :
- "La Bessonnière" est le restaurant gay de la rue Sénac et le service y est très tardif.
- "La Boulangerie" est un restaurant associatif lancé par le GLH de Marseille et situé au 48 rue du Bruys. Il fait aussi office de centre gay et lesbien et assure accueil et information. Le mardi est réservé aux lesbiennes.
- "Chez Alex" au 41 rue Curiol : pizzas et lasagnes

- "Sixxa de Silva"
, 6 rue Jules Moulet et ses spécialités brésiliennes.
- "l'Ecuelle", 12 rue de Friedland.

- "Aux Terrasses de Provence", 3 place des Capucines est à majorité homo.
- "Le Chaps", 35 rue Mazagran, est le restaurant "cuir" de la ville.
LES SAUNAS.
Avant de fermer au début des années 80, "le Dragon Club" devient un sauna de nuit les we. "Le Palmarium" et le "Sauna Club" sont rejoints par de nouveaux établissements : "le Relax Men", 17 cours Julien, "Le 28" qui deviendra  "El Dorado", puis "Le J.L. Olympic",  28 rue Jean Roque. "Les Thermes", 22 rue Mazagran, est un somptueux sauna de grandes dimensions.
A la fin des années 80, il reste 3 saunas : Le Palmarium, Le Sauna Club, l'Olympic JL.

LES CINEMAS ET SEX-SHOP
"L'Etoile" 19 boulevard Dugommier est le ciné porno où les communautés arabes et européennes se rapprochent le plus. Il existe également plusieurs sex-shop avec des cabines et des sections gay et souvent fréquentés par des gigolos : "le Sexynéma" au 73 Canebière.

LES LIEUX DE RENCONTRE EN EXTERIEUR.
Prostitués et travestis occupent le trottoir de la rue Sénac et de la rue Curiol dès la fin d'après-midi et jusque tard dans la nuit. La gare Saint Charles abrite aussi des petits gigolos plus occasionnels. On en trouve aussi autour des sex-shops de la Canebière.
Pour les rencontres non tarifées, le Parc Borely (avenue du Prado) est le centre de la drague malgré les nombreux loubards qui y chassent le pédé, car à cette époque, les homosexuels n'osent pas encore porter plainte lorsqu'ils sont dépouillés de leurs portefeuilles. Dans la journée, on drague autour de la roseraie du Parc, le soir, devant la grille.
Les tasses de la gare (à l'intérieur et à l'extérieur), du Square Léon Blum, de l'aire d'autoroute d'Ouillier vers Toulon sont aussi fréquentées. Enfin pour les amateurs de sensations fortes et de dockers musclés, la digue du grand large, ses tasses et son environnement glauque permettent tous les frissons.
Il existe aussi plusieurs plages gaies :
- Le Mont Rose. Naturisme
- La Madrague de Montredon. Naturisme
- Callelongues. Naturisme






Le Kempson Clairette
1989 : Le Kempson
le premier bar gay de la rue Beauvau
Loulou et Clairette : "Chez Clairette", le plus vieux bar gay de Marseille en 1989 Philippe et Jean-Pierre
au Boy's Cuir Leather Shop



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Années70
EN AVIGNON
LES BARS
- L'Esclave

12 rue du Limas
- Héraklès

19 rue du Four de Terre
- Le Pub

47 rue Joseph Vernet
LES DISCOTHEQUES
- Le Tison

Place de la Gare à Barbentane
- Les 2 G

24 boulevard Saint Michel
LES SAUNAS
- Sauna H Club

20 rue Paul Manivet
LES RESTAURANTS
- La Calèche

35 rue de la République
- Villeneuve-les-Avignon
- Le Cocoa and Co

24 rue des Lices
LES ASSOCIATIONS
-  GLH Avignon

Librairie La Mémoire Populaire
70 rue Bonneterie puis :
17 rue des Poêliers.
-  Moto Club Gay

:: LES LIEUX D'AVIGNON DANS LES ANNEES 80.
La boite devenue mythique, "le Tison" à Barbentane (13) attire une clientèle qui vient de loin toute l'année et les gays de toute la France qui descendent sur la côte s'arrêtent volontiers un soir au Tison à la belle saison. Si le prix d'entrée reste encore élevé, l'ambiance y est toujours joyeuse et très méditerranéenne. Denis et Laurent, les patrons du Tison  organisent des shows de travestis, avec la meneuse de revue "Lady Bee". Malheureusement, l'établissement sera vendu en 1984 et perdra son orientation gay. Ce sera probablement une des raisons du réveil du centre ville d'Avignon où de nouveaux établissements vont fleurir au milieu des années 80. Si les terrasses du Paris ou du Festival sur la place de l'horloge sont toujours accueillantes, il n'y avait pas en ville de véritable bar homo. 
Un premier bar gay ouvre au 12 rue du Limas, "L'Esclave". Il propose des spectacles les week-ends. Patrice et Thierry y aménageront une petite piste de danse à partir de 1985.

La discothèque hétéro "les 2G" propose à partir de 1982 des lundis gays.
 

En 1984, un deuxième bar va concurrencer L'Esclave, le bar  "Herakles", 19 rue du Four de Terre, n'accueille que les garçons et propose aussi une petite piste de danse et une backroom.
Pour être complet, n'oublions pas non plus le coffee-shop "Le Pub" 47 rue Joseph Vernet, qui, même s'il n'est pas exclusivement gay, est fréquenté par beaucoup d'homos au milieu des motards.
Avignon se dote aussi d'un sauna au 20 rue Paul Manivet : "Sauna H Club." Si le mardi, il est réservé aux échangistes, le reste de la semaine, il est gay.
Le Restaurant "la Calèche", 35 rue de la République,  à Villeneuve-les-Avignon a une ambiance très masculine au début des années 80. Il propose une cuisine lyonnaise. Le "Cocoa and Co", rue des Lices, est plus proche du coffee-shop ou du salon de thé.
Les lieux de drague extérieurs sont essentiellement le parc Champfleury et les berges de la Durance entre le pont de Bonpas et celui de la route de Tarascon, sur la rive droite.
Bord de la Durance Terrasse
Les bords de la Durance et leurs galets : lieu de drague en plein air Drague soft aux terrasse de la place de l'Horloge



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Années70
A AIX EN PROVENCE
LES DISCOTHEQUES
- Le MP

Chemin de l'Enfant, Les Milles
- La Chimère

Montée d'Avignon
LES SAUNAS
- Aix Sauna Club

20 rue Paul Manivet
- Sauna des Cordeliers

25 rue des Magnans
LES RESTAURANTS
Le Cheval de Bois

rue Parillon
LES ASSOCIATIONS
-  CUARH Aix-en-Provence
-  David & Jonathan Aix-en-Provence
-  L'Eventail

5 petite rue Saint Jean
-  Aire Elle

L'Invitée - 1 rue de Bruys.
-  Aire E

:: LES LIEUX D'AIX-EN-PROVENCE DANS LES ANNEES 80.
A Aix-en-Provence, ville étudiante et bourgeoise, la vie gay qui était encore embryonnaire dans les années 70 va se développer dans les années 80. Un premier sauna gay ouvre au début des années 80 au 8 bis rue Annonerie Vieille : "Aix Sauna Club". Une nouvelle discothèque fait son apparition à la même époque dans le quartier des Plâtrières, Montée d'Avignon : "La Chimère". La boite propose tous les soirs un spectacle de travestis. Elle est ouverte aussi bien aux filles qu'aux garçons.
Après avoir fermé son bar gay de Marseille, Michel Piacenza, va ouvrir en mars 1985 à Aix un complexe restau-disco-sauna, chemin de l'Enfant (Les Milles) : "Le MP". Un autre sauna ouvrira aussi au milieu des années 80 : "le Sauna des Cordeliers", 25 rue des Magnans. L'établissement a la particularité de s'étendre sur 120 m2 de caves voutées du XIe siècle.
En 1981, l'association "l'Eventail", héritière du GLH, propose un centre gay au 5 petite rue Saint Jean avec un thé à 17h, des animations culturelles, des expos, tous les jours jusqu'à 2h. C'est encore Patrick Cardon qui en est l'initiateur. Malheureusement l'expérience sera de courte durée.
Les filles d'Aix se rencontrent à "L'invitée" un restaurant réservé aux femmes et tenu par l'association "Aires Elles".

A Aix, la drague masculine extérieure se déroule dans la journée sur le célèbre Cours Mirabeau au milieu des terrasses et en particulier de celle de la brasserie historique "Les 2 Garçons". Mais pour des rencontres un peu plus certaines, le parc Jourdan (jour et nuit) ou le parc Rambaud sont très fréquentés. 




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Années70
A TOULON
LES BARS
-  Corsica

11 rue Charles Poncy
- Le Texas

1 rue de l'Humilité
- Bar Coté Jardin

boulevard Frédéric Mistral
- Chez Gigi

route de Hyères - La Vrau
LES DISCOTHEQUES
- Le Pussy Cat

65 avenue de Claret
- Le Castel

1 blv Pierre Toesca
LES SAUNAS
- La Villa des Mouettes (Culturo Naturiste Interclub)

87 chemin de la Pinède
- Le Saunham

8 allées Amiral Courbet
- Le 14

14 rue Garibaldi
LES RESTAURANTS
-  Le Boulou

4 rue Laminois
-  La Calèche

18 rue Pomet
LES ASSOCIATIONS
- CHAT 

7 rue Saint Honoré, Saint Jean du var
puis : 169 av du Dr Fontan
- Gay Loisirs Var

14 rue Garibaldi
- Hyphen Traits d'Union 83



:: LES LIEUX DE TOULON DANS LES ANNEES 80.

LES BARS - LES BOITES.
La boite "le Pussy-Cat",  65 avenue de Claret, continue à être le principal établissement gay de la ville. Mais dans les années 80, les gays toulonnais bénéficient maintenant de plusieurs bars avant de sortir en boite.
"Le Corsica", longtemps le seul bar gay de la ville, accueille aussi bien les gays que les lesbiennes, mais il fermera au milieu des années 80.
"Le Bar Coté Jardin", boulevard Frédéric Mistral et surtout, "le Texas", 1 rue de l'Humilité, à coté du théâtre, seront les principaux lieux de rendez-vous homosexuels de la ville.
A l'extérieur, "chez Gigi", à la Vrau (direction Hières), semble avoir la préférence des lesbiennes.
A la fin des années 80, une seconde boite avec spectacle de cabaret, ouvre près de la gare : "Le Castel", 1 bd Pierre Toesca.

LES RESTAURANTS.
Le restaurant "le Boulou" 4 rue Laminois, organise chaque dimanche un brunch gay. Le reste du temps il accueille aussi les gays et les lesbiennes.
Autres restaus fréquentés par les homos de tous poils : "Au temps perdu", 1 rue des Tombades, "le Chippawa", 26 rue Badin, "La Calèche", 18 rue Pomet.

LES SAUNAS.
La ville est dotée également de plusieurs saunas :
- "La Villa des Mouettes" 87 chemin de la Pinède où l'on pratique le naturisme et le culturisme, propose des après-midi féminines deux fois par semaine. Le reste du temps il est exclusivement masculin.
- "Le Saunham", 8 allées Amiral Courbet, est un sauna masculin, mais le mardi soir, il accueille uniquement les filles.
- "Le 14" ouvrira en 1983.

LES CINEMAS.
Un ciné porno hétéro, "le Cinact" (salle 1), boulevard de Strasbourg, attire beaucoup les homos et les toilettes sont aussi fréquentées que la salle.

LES RENCONTRES EN EXTERIEUR.
La drague extérieure se déroule avenue Auguste Berthon (le long de la voie Ferrée), Jardin du Mourillon, à la tasse de la gare.
Il existe aussi des plages naturistes à proximité : la Plage des salins (dir Hyères) ou la plage du Jonquet (dir la Seyne)




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:: LES LIEUX DU RESTE DE LA REGION DANS LES ANNEES 80.

ALPES DE HAUTE PROVENCE (04)
Aucune adresse de répertoriée dans ce département dans les années 80.

HAUTES ALPES (05)
A Briançon, le chemin des Fontaines est le lieu fréquenté par les homos, à Embruns, ce sont les jardins de la gare, de l'archevêché ou le parking de la poste quant à Gap, on drague volontiers dans le jardin de la Pépinière, sur la place de l'hôpital, route de Bayard, à la Bâtie-Vieille et à la patinoire.

ALPES MARITIMES (06)
A Beaulieu-sur-Mer, on se rencontre dans le jardin du nouveau port ou sur le pont direction Monaco, à Saint Jean Cap-Ferrat, sur le sentier du bord de mer, à Villeneuve Loubet, dans le parc de Vaugrenier. une discothèque fréquentée par les gays et les lesbiennes existait dans cette ville au début des années 80 : "le Riviera"
A Antibes, la drague se déroule dans les jardins de la gare, au phare de la Garoupe, au Fort Carré ou sur les remparts du Port-Vauban
Dans la ville paisible de Menton, les rencontres sont rares, tout le monde va à Nice. Mais le quai peut réserver des surprises d'autant plus qu'il est doté de toilettes.
A Cagnes-sur-Mer, "Chez Kim" est un bar discothèque situé chemin du Val Fleuri. A la fin des années 80, "le New She Club Gay", Montée du Château, ouvre ses portes avec une clientèle majoritairement gay.
Les plages :
- Plage des Pissarelles au Cap-d'Ail 
- Plage de Saint Laurent d'Eze à Eze-sur-Mer 
- Plage de la Napoule à Mandelieu
- Plage de la Batterie à Golfe-Juan. Naturisme.
BOUCHES DU RHÔNE (13)
En Arles, la tasse de l'avenue de la gare ou du cimetière sont fréquentées, ainsi que le quai du Rhône.
A Salon-de-Provence c'est la place Morgan (marché) ou le monument Jean Moulin sur la RN 113 qui sont les centres de la drague masculine mais un restaurant de la place de la Révolution propose un dîner-spectacle tous les mardis et vendredis : "Le Bourg-Neuf". L'association "Gai Salon" organise aussi entre 1983 et 1985 de nombreuses manifestations sur la ville (voir plus haut : associations).
A Martigues, on fait des rencontres sur le parking de la plage, sur le quai du général Leclerc, avenue Salvador Allende, ou dans la tasse de la rue de Verdun. A Miramas, c'est dans le WC de l'église et à Vitrolles sur la route de Marignane.
A Saint Remy de Provence, le "Club San Remo", route de Saint Rémy,  est une discothèque pour gays et lesbiennes fréquentée au début des années 80.  C'est "La Chimère 2" qui prendra la suite. Elle propose de nombreuses soirées travesties. la proximité d'Avignon (5km) lui permet de capter les touristes de passage dans cette ville. Le restaurant "La Belle Emilie", 18 boulevard Victor Hugo, propose des dîners-spectacles.
A Aubagne (20 km de la Ciotat), au début des années 80, "La Taverne du Puisatier", 14 avenue Jean Jaurès, est un curieux endroit. Restaurant-discothèque, on y mange un menu unique sans couvert. L'établissement propose chaque soir un spectacle de travestis burlesque avant d'ouvir la discothèque.
A Lamanon, route de Salon Sénas, une discothèque, "le Petit Génie", organise des soirées gaies tous les vendredis et dimanches soir en 1989.
Les plages :
- Calangue de Port-Pin à Cassis. Naturisme.
- Les dunes de Fos.
- Plage de la Calangue de Sugiton, à Cassis.
- Plage de Cap Canaille - Cassis. Naturisme.
- Plage de Sainte Marie de la mer. Naturisme.
- Plage du Mont Rose à Marseille.
Bourg-Neuf
San Remo
VAR (83)
A Draguignan, la drague se déroule dans le jardin de la sous-préfecture, ou celui de la Gare, à La Seyne-sur-Mer dans les toilettes du port.
A Hyères, le jardin Denis, la gare des autobus, le square d'Orient sont les points de ralliement des homos.
A l'Ile du Levant, qui était une des premières îles naturistes de méditerranée bien avant que cette mode se généralise, on peut faire des rencontres derrière le château, le soir ou devant la Chapelle. Au début des années 80, la discothèque "la Caravelle" était gayfriendly.
A Sainte Maxime, au Pan de la Tour, il existe un hôtel gay au début des années 80 : Le "Ponte Romano" fait aussi bar, discothèque et restaurant. La drague se déroule à la Tour Carrée des Dames (en face du port).
Les plages :
- Plage de Cavalaire-sur-Mer, en face du camping Bon Porteau (83). Naturisme.
- Plage du Brouis à la Croix Valmer.
- Plage de Carqueiranne. Naturisme dans les rochers.
- Plage de Saint Aygule à Fréjus.
- Plage du Lavandou. Naturisme.
- Plage de la Bastide Blanche à Ramatuelle.
- Plage du Jonquet à la Seine sur Mer.
- Plage de Fabregas à Toulon.
- Plages du Littoral Frédéric Mistral, à Toulon.
VAUCLUSE (84)
Avignon (voir ci-dessus) capte l'essentiel de la vie gay du département du Vaucluse, le reste du département est plutôt calme dans les années 80. A Cavaillon, les tasses de la place Gambetta ou de la place François Tourel sont fréquentées à toute heure. A Apt, "la Taverne du Septier", 31 rue du Septier, continue de drainer une clientèle homosexuelle fidèle autour de Daphnis, la figure du lieu.
A Bédarrides, Paul et Michel dirigent "la Treille", salon de thé au 11 avenue du Cours et restaurant au 5 rue Sainte Croix.

Taverne du Septier La Treille




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Sources

RESSOURCES ET REMERCIEMENTS
- Les archives, souvenirs personnels et témoignages recueillis par l'auteur du site Hexagone Gay.
- Les guides Spartacus
- Les guides Incognito
- Les guides Gai Pied
- La revue Gai Pied
- La revue Homophonies
- Lesbia Magazine
- La revue Gay International (GI)
- Les guides du Petit Futé.
- Archives du Centre LGBT d'Ile-de-France
- Témoignage et archives de Jean-Michel Rousseau






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