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31 rue de l'Echaudé (6e)
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- Le Roc-Elysée (puis Le Studio de Nuit)

49-51 rue de Ponthieu (8e)
- Le Scorpion

50 rue de la Chaussée d'Antin (9e)
- Le Palace.

rue du Faubourg Montmartre (9e)
- Le Rex-Club

5 boulevard Poissonnière (9e)
- Le Boy's

6 rue Caumartin (9e)
- Le Scorpion

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59 rue des Moines (17e)
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- la Piscine

32 rue de Tilsitt (17e)
- Le Bistro du Roy (puis le Roys Club)

4 Villa Saint Michel (18e)
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 EN ILE DE FRANCE
EXTERIEURS DE PARIS
- Le Rocambole

99 route Nationale
94 Villecresnes

:: LES DISCOTHEQUES

LE PALACE.
Le PalaceDepuis 1978, Fabrice Emaer organise au Palace les plus belles fêtes de Paris (cf années 70). Au début des années 80, la boite parisienne a dépassé en notoriété le célèbre club de New-York, le "Studio 54". Les vedettes du monde entier se montrent au Palace. Même TF1, la première chaîne encore dans le service public, va diffuser sa nuit du nouvel an 80-81 en direct du Palace, avec Yves Mourousi comme présentateur.  En 1980, Fabrice Emaer et celui qui le suit depuis toujours dans l'ombre, Claude Aurensan, vont ouvrir, dans les sous-sols du Palace, "Le Privilège", un club restaurant très élitiste où toutes les stars et VIP pourront se retrouver pour des soirées nettement moins grand public mais tout aussi démentes. C'est Gérard Garouste qui en assure la décoration. Le 5 mai 1981, juste avant les élections présidentielles, sur la scène du Palace, Fabrice Emaer va prendre le risque, pour la première fois, d'exprimer une opinion politique. Il va appeler à voter François Mitterrand, qui s'était engagé à dépénaliser l'homosexualité en France et va entamer "la Vie en Rose", devenu avec Grace Jones, en quelque sorte, l'hymne du Palace. Mais toute cette folie qui a réveillé Paris va s'interrompre brutalement à partir du 11 juin 1983. Fabrice Emaer est décédé brutalement d'un cancer du rein. Le Palace va être repris quelque temps par Claude Aurensan, puis par d'autres qui vont tenter de le relancer. On va changer les décors, on va tenter d'y organiser d'autres soirées, mais le c½ur n'y est plus. Entre les ennuis financiers, les tracas administratifs, l'explosion du Sida qui va freiner les ardeurs, le Palace va s'enfoncer lentement dans l'indifférence et les dettes. Ni Régine en 1992, ni les Guetta en 1994, n'arriveront à le faire revivre. Le Palace fermera définitivement en 1996, mais son âme l'aura quitté dès le 11 juin 1983.
Pour tout savoir sur le Palace : cliquer ici.

Le Palace
Le Luron Mourousi Gainsbourg Scène
Serge Gainsbourg, Thierry le Luron, Fabrice Emaer et Yves Mourousi au Palace. La scène du  Palace.





Pour voir le film " en entier : cliquer ici.



LE MEGATOWN.
MegatownDavid Girard, le nouveau roi des nuits parisiennes, ouvre "Le Mégatown" le 20 juin 1987, un soir de Gay Pride. Le Mégatown se présente comme la plus grande boite gay de France. Il occupe un ancien cinéma près de Barbès, "le Louxor", magnifique salle dont la facade est classée monument historique, qui avait déjà été un rendez-vous d'homosexuels dans les années 60 et 70 lorsque le Luxor projetait des films de catégorie B. Après une brève conversion en boite antillaise, l'intérieur du Louxor va être entièrement repensé pour en faire une discothèque moderne et fonctionnelle de 2000 m2, dans un nouveau décor rouge et noir, sans pour autant sacrifier l'essentiel de son architecture caractéristique qui lui donne des airs de "Palace". Evidemment, la comparaison avec le Palace s'impose. Tout le rapproche de son illustre concurrent : des dimensions exceptionnelles, une atmosphère théâtrale, avec ses balcons, ses différentes salles, salons et des jeux de lumière exceptionnels... Le Megatown va aussi proposer des soirées très colorées et, comme le Palace, chaque Dimanche un super Gay Tea Dance de 16h à 4h du matin. Le Mégatown va, lui aussi, attirer tout ce que Paris compte de noctambules lors de fêtes originales même si la folie insouciante du début des années 80 est un peu mise à mal par les ravages du Sida. Malheureusement, David Girard va être lui aussi fauché par le Sida et disparaître le 23 août 1990. Le Mégatown ne lui survivra pas et fermera la même année. 



LES AUTRES BOITES QUI ONT MARQUE LES ANNEES 80 A PARIS.

le Boy's- 1988 : Ouverture, dans un ancien théâtre, du "Boy's", 6 rue Caumartin, sur les grands boulevards à deux pas de l'Olympia. Cette boite, qui va passer de la house, de l'acid house et évoluer vers la techno naissante et le new beat, va réunir les plus célèbres DJs de Paris : Laurent Garnier, David Guetta, Stéphane Pompougnac, Joachim Garraud, Fred Rister, Bruno Kauffmann ou Marco, un DJ belge qui lui donnera son impulsion techno... Le Boy va devenir très vite la boite branchée de Paris et succéder auprès des clubbers avertis au Broad. Le Boy, va lancer ses célèbres soirées mousse, animation encore inconnue en France. La radio Maxximum y diffusera des soirées en direct. Comme toute boite gay qui se respecte, "le Boy's" va aussi organiser ses Tea-Dance chaque dimanche dès 18h. "Le Boy's" aurait pu devenir une boite mythique, tant ses soirées restent inoubliables dans la mémoire de nombreux noctambules, si elle n'avait pas été fermée administrativement en 1991 à cause d'une histoire de viol. Il semblerait aussi, que pour corser le tout, quelques affaires de drogue n'ont pas plaidé en sa faveur. Mais pour les vrais amateurs de techno, "Le Boy's" restera le club le plus symbolique des débuts de ce genre musical. C'est une partie de l'équipe du Boy's, qui créera au début des années 90, le Queen, version plus fade de ce qu'a été le Boy's.
- "Le Scorpion", dans le 10e, va d'abord attirer une clientèle de travestis sur scène et dans la salle. Son style musical va évoluer avec sa clientèle, et à la fin des années 80, il va être un des premiers club, après le Boy, à passer de la techno.   
- "Le Sélénite", à Saint Germain,  propose un bar au rez-de-chaussée, une discothèque en sous-sol avec un spectacle de strip-tease masculin, ce qui est assez peu répandu à Paris.
- "Le Rocambole" de Villecresne va connaître une fin tragique. Il va disparaître en fumée en 1983 et ne renaîtra jamais de ses cendres. Sa clientèle se rabattra sur "le Mocambo" de Saint Germain, seul club dont l'ambiance était proche de celle de l'illustre club de Villecresne.
- Les trois boites très populaires dans les années 70, "Le Scaramouche", rue Vivienne, "le 18", rue de Beaujolais et "la Mendigotte" quai de l'hôtel de ville, même si leur clientèle vieillit un peu, vont continuer à bien fonctionner dans les années 80. Le Scaramouche, qu'on appelle désormais "le Scara" va agrandir sa piste de danse en  1982 et organiser des shows avec les "Scara Poubelle's". Sa clientèle est gaie et de plus en plus asiatique. On y trouve de temps en temps des gigolos.
- Le 19 mai 1988, "La Luna" ouvre ses portes à la Bastille et dans la rue qui devient la rue la plus gay du quartier, la rue Keller puisqu'on y trouve déjà un bar cuir et un restaurant homo. Le DJ Laurent Garnier va devenir le résident de la Luna et en faire un club très branché musicalement.

NB : Pour tout savoir sur les autres boites gay de la capitale dans les années 80, voire la page consacrée au quartier des Halles (Le Broad, le BH, Le Limelight Boy, Le Haute-Tension, Le Club, etc...)






LES GAY TEA DANCE DU DIMANCHE APRES-MIDI.

 rex- "Le Palace" avait inauguré cette formule dès 1979. Dès 15h plus de 2000 gays se précipitent à la porte de l'établissement pour danser jusqu'aux premières heures de la soirée ou jusqu'à l'aube pour les plus courageux. L'horaire d'ouverture va progressivement être retardé jusqu'à 18h. Très vite, de nombreux établissements vont l'imiter, sans jamais l'égaler, même après la disparition de Fabrice Emaer. Le Palace poursuivra ses Gay Tea Dance durant toutes les années 80 avec un prix d'entrée qui avoisinera les 60 F.
- "Le Rex Club", 5 boulevard Poissonnière, à deux pas du Palace, va organiser à partir 1984 ses Gay Tea Dance de 17h à 23h puis de 16h à 22h, "Les Sundays Gays". Le Sound System y est un des meilleurs de Paris mais la salle est plus petite que celle du Palace (700 personnes contre 2000 personnes), la clientèle plus mélangée et l'ambiance moins magique, malgré un spectacle de "play-mecs". L'entrée à 10 F y est probablement pour beaucoup.
- "Le Megatown" va aussi tenter de récupérer la clientèle du dimanche après-midi en ouvrant son Gay Tea Dance à partir de 16h. Le succès sera mitigé.
- "Le Boy's" organise ses Tea Dance dès son ouverture en 1988. Là aussi, l'entrée est au prix symbolique de 10 F.
- "La Scala", belle boite hétéro de la rue de Rivoli, va se lancer quelque temps dans les Gay Tea Dance. Elle fera appel à un des DJs des dimanches du Palace, Xavier Seulmand, DJ qui avait fait ses début dans les boites gay "le BH" et "le Club" avant d'animer les GTD du Palace.
La Piscine- "La Piscine", 32 rue de Tilsitt, profitant d'une fermeture administrative du Palace, a également organisé des Tea Dance dans les années 85-86. C'est DJ Richard R, ancien DJ du Limelight, DJ résident et directeur artistique de la Piscine  qui en assurait l'animation. Installée dans une ancienne piscine classée monument historique, cette discothèque avait été ouverte par Jean-Marc Berger, producteur de spectacles. La boite n'était pas 100 % gay mais ciblait néanmoins cette clientèle. L'ambiance et la musique étaient new-wave.
D'autres DJ qui son passés par cet établissement : Thierry Belfort, Flechette...




LES SOIREES GAY.

Studio de NuitDevant le succès que rencontrent les discothèques gay de la capitale, un certain nombre d'établissements hétérosexuels vont décider durant les années 80, d'organiser régulièrement des soirées gay. Dès 1980, une grande salle parisienne qui fait à la fois discothèque, théâtre, salle de concert ou cinémathèque, "l'Opéra Night", va organiser chaque jeudi, "Les Jeudis Gais". La boite changera de nom au milieu des années 80 pour s'appeler le "Bodyrock", mais les jeudis gais seront maintenus. Le Bodyrock sera fermé par mesure administrative en 1987.
Jean-Claude Detais, le patron du Broad Side, organise les jeudis et samedis les nuits gaies du "Studio de Nuit", 49/51 rue de Ponthieu, grande boite  de 1200 m2 avec deux pistes et deux bars.
Opera Night
"L'Eldorado", ancien et magnifique théâtre devenu cinéma au 4 boulevard de Strasbourg, propose les "dimanches gay de l'Eldo" sur 3 niveaux. Autre boite de la capitale, "le Bataclan", propose des "soirées gay's" tous les samedis et dimanches. Avec "le Rex" et "les Bains", les boites branchées parisiennes ne peuvent plus ignorer la clientèle homosexuelle, réputée pour sortir beaucoup, consommer beaucoup, et surtout ne jamais poser de problèmes de violence.



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Sources
RESSOURCES EXTERIEURES ET REMERCIEMENTS
- Didier ERIBON, Dictionnaire des Cultures Gays et Lesbiennes, Larousse, 2003
- Florence TAMAGNE, Revue d'Histoire moderne et contemporaine, Ecrire l'histoire des homosexualités en Europe : XIXe - XXe siècles. tome 4, Editions Belin,  2006
- Jean-Louis CHARDANS, British group of sexological research, History and antology of homosexuality, histoire et anthologie de l'homosexualité, Centre d'Etudes et de Documentations Pédagogiques Paris, 1970
- Iconographie : Collection privée de Cartes Postales
- Frédéric MARTEL, Le Rose et le Noir - Les Homosexuels en France depuis 1968.
- Elisabeth Quin - Bel de Nuit, Gerald Nanty - Livre de Poche, 2007
- Jacques Bertholon & Xavier de Vilmorin - Guide Johnnie Walker de la Nuit - Hachette - 1982
- Revue Gai Pied Hebdo - années 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89.
- Revue Lesbia - années 80
- Guides du Petit Futé Paris - années 80.
- Guides Spartacus - Brüno Gmûnder - années 80
- Guides Incognito - Années 80
- Guides Gai Pied - Années 80
- Archives du Centre LGBT Paris Ile-de-France
- Témoignages et archives personnelles : Jean-Marc, Marc, Philippe
- Témoignage de Richard Reichenbach.


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