Hexagone Gay





Rhône - Alpes
Les années 70 - Associations, Médias 
- Les lieux gay à Lyon
- Les lieux gay dans le reste de la région Rhône-Alpes


Associations




LYON.
- Arcadie Rhône Alpes. Dès les années 50, Arcadie possèdera sa première antenne régionale à Lyon. En 1974, chaque réunion d'Arcadie Rhône-Alpes est suivie par 120 à 150 militants. De nombreuses conférences publiques sont organisées. L'antenne lyonnaise sera à l'origine du groupe de Grenoble puis de Saint Etienne. Elle jouera un rôle social très important dans la région durant ces décennies où l'homosexualité est difficile à vivre en dehors des grandes villes.


- En 1973, l'association chrétienne David & Jonathan a une antenne locale à Lyon avec 4 adhérents.


- En 1976, un GLH (Groupe de Libération Homosexuel) est créé à Lyon. Jean-Paul Montanari, Alain Neddam et quelques autres militants se réunissent tous les samedis, aux "Tables Rabattues", un petit restau de la Croix Rousse. Ce n'est que le 24 septembre 1978, qu'ils déposent les statuts de l'association "Groupe de Libération Homosexuel G.L.H. Lyon". Le GLH se fixe comme objectifs : rechercher les causes profondes de l'acceptation ou du rejet de l'homosexualité par les différents types de sociétés, combattre les causes profondes des discriminations, promouvoir les actions libérant le vécu homosexuel des habitudes et des pratiques aliénantes actuelles...  Les militants du GLH se positionnent donc sur le terrain politique uniquement. Plus portés par les idées politiques de gauche et la lutte révolutionnaire, ils ne souhaitaient pas devenir une association d'assistance juridico-médicale pour pédés de droite avec lesquels ils se sentaient moins d'affinités qu'avec les hétérosexuels de gauche. C'est une des raisons pour laquelle ils vont décider de s'auto-dissoudre en 1978.

- Le GILH-CEP
(Groupe d'Information et de Libération Homosexuelle de Lyon),  44 rue Saint Georges, va succéder au GLH. Parmi ses initiatives, il participera à l'élaboration d'une émission de radio sur la radio pirate "Radio Léon".

GRENOBLE.
- Arcadie Dauphiné a été lancée au début des années 70. A partir de 1974, elle organise des réunions régulières dans des établissements qui veulent bien l'accueillir ou à défaut, dans l'appartement de son responsable.
- Le GLH de Lyon aura une antenne à Grenoble dès 1976 jusqu'à sa disparition en 1978. Il avait généré à Grenoble "Mouvance Rimmel". Il est abrité par la librairie "la Dérive", place Sainte Claire.

SAINT-ETIENNE.
Un GLH est constitué à Saint-Etienne. Il est abrité par le Panier à Salade, 40 rue E-Minard et assure une permanence tous les jeudis à 20h.


Les Médias

- Interlopes.
Le GLH a édité le premier magazine gay lyonnais à partir de 1977 : Interlopes. Directeur de publication : Pierre Berthier. Le premier numéro est édité à l'automne 1977 suite à une souscription lancée en juin 77 auprès des militants du GLH et qui a rapporté 1000 F. Suivrons 3 autres numéros dont un numéro double (le 3-4) et un dernier numéro (n°5), sous forme d'affiche pliée en quatre. Différents thèmes seront abordés : la drague, le sado-masochisme, l'identité, le couple homo, l'anus... Des récits, des réflexion, du vécu, des infos associatives complèteront le rédactionnel d'Interlopes. L'arrêt de la revue est lié à l'arrêt du GLH de Lyon en 1978.  

- "Quand les Femmes s'aiment".
Cette revue lancée en avril 1978 est la première à se revendiquer comme lesbienne en France. Elle est lancée à l'initiative du Groupe de Lesbiennes du Centre des Femmes de Lyon. Il n'y aura que 6 numéros entre 1978 et 1980. La revue, tirée à 1500 exemplaires, n'est pas vendue en kiosque mais diffusée par un réseau de librairies sympathisantes et dans les différents lieux féministes militants de France. Son contenu rédactionnel est composé de poèmes et de textes écrits par des lesbiennes lyonnaises et parisiennes.





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Lieux
Années70
A LYON
LES RESTAURANTS
- Chez Raymond et Camille

32 rue des Tables Claudiennes
- Restaurant Lacour

4 place des Terreaux
- Le San Cristobal Restaurant

5 Petite rue des Feuillants
- Au Bateau à Vapeur

21 rue du Président Edouard Herriot
- Le Coquelicot

11 rue rené Leynaud
- La Rose Bleue

4 rue rené Leynaud
- Le Chaudron

32 rue du Boeuf
- Aux Tables Rabattues

4 rue Bodin
- Le Blandan

28 rue du Sergent Blandan
- Le Bistanblac

20 bis montée Saint Sébastien
LES BARS
- Le Mini-Bar

26 montée Saint Sébastien
- La Petite Soupante (Le Jabberwoky)

Rue Vauban
- Le Cercle Lautreamont

4 rue Saint Georges
- Le Sandy Bar

4 rue Saint Claude
- L'Etape

Chapelle de Beaumont
- L'Ours Vert

38 rue du Doyenné
- Le Tampico

Rue Sébastien Gryphe
- L'Epi Bar

2 rue Bellecordière
- Le Gnafron

6 rue Sainte-Marie des Terreaux
- Le Pré aux Clercs

13 rue Neuve
- L'Epsillon

16 Montée du Gourguillon
- La Balance

15 rue Sainte Catherine
- Le Gardian Club

3 rue Terme
LES DISCOTHEQUES
- Le Milord

112 quai Pierre Scize
- La Petite Taverne

12 rue René Leynaud
- La Gay's

11 rue des Etroits
- La Bohème
- L'Aquarius

47 quai Pierre Scize
- Le Tube

24 rue des Capucines
LES SAUNAS
- Le Sauna de Lyon

20 rue Constantine
- Le Sauna Bellecour

4 rue Simon Maupin
- L'Oasis Men Club

10 quai Jean Moulin
LES HOTELS
- Hôtel Croix Paquet

Place Croix Paquet
- Hôtel de l'Hôtel de Ville

21 rue du président E. Herriot
LES ASSOCIATIONS
- GLH 

Le Cinématographe
44 cours Suchet
- GILH-CEP

44 rue Saint Georges
- Arcadie
- David & Jonathan


:: LES LIEUX HOMOSEXUELS A LYON DES ANNEES 70

Début des Années 70.

LES CAFES, BARS, DISCOTHEQUES.

Début des années 70.
le MylordAu début des années 70, il y a de nombreux bar, cafés et restaurants pas spécifiquement gay mais où les gays aiment se retrouver à condition de rester discrets.
"Le Café de la Paix", rue de la République, est de ceux-là. On y vient prendre l'apéro en terrasse.
Après l'apéro et le dîner, plusieurs petits bars accueillent les homos lyonnais des années 70.  Quelques établissement (liste non exhaustive) : "le Mini Bar" Montée Saint Sébastien, "le Sandy Bar" rue Saint Claude. Quelques bars offrent une piste de danse, comme "l'Etape", Chapelle de Beaumont. 
Mais le rendez vous incontournable des nuits gay lyonnaises du début des années 70 est "le Mylord", sur le quai Pierre Scize. Le dancing devient une discothèque fréquentée essentiellement par les garçons. 


L'année 1971 va être à Lyon une année importante pour le milieu de la nuit gay. Deux établissements vont faire leur apparition et marquer pour des années les noctambules homos. L'un sera le temple de la fêtes et de la musique, l'autre, celui du sexe que l'on consomme sur place.

En 1971, Paris ouvre son premier établissement avec backroom, le Bronx, rue Sainte Anne. Cette mode du bar cruising, où la drague virile est concrétisée sur place dans une arrière salle sombre, va se développer dans de nombreux pays d'Europe, comme l'Allemagne et les pays scandinaves. A Lyon, 3 mois après l'ouverture du Bronx parisien, Bernard ouvre le "Cercle Lautréamont". L'endroit propose, outre une belle cheminée avec feu de bois et une petite piste de danse en sous-sol, une zone sombre où il est possible d'avoir des relations sexuelles. La police de l'époque, peu au fait du mode de vie homosexuel, assimile aussitôt ce genre d'établissement à des maisons closes, interdites en France, même s'il n'y a pas de prostitution dans les backrooms homo mais que des clients majeurs et consentants. D'autre part, l'exhibition dans un lieu public reste interdite par la loi, même si les personnes qui fréquentent ces établissements le font en toute connaissance de cause. La police lyonnaise sera intraitable et fera très vite fermer le Cercle Lautréamont. Laurent avait pris la précaution de constituer une association et il fallait en être membre pour fréquenter son établissement, ce qui évitait déjà l'incursion inopinée de mineurs ou de personnes indésirables. Le Lautréamont fermé, il va dissoudre l'association est en créer une nouvelle qui va réouvrir l'établissement sur un nouveau nom "le Nuage". Le nuage sera à nouveau fermé par la police. Serge reproduira un grand nombre de fois le même schéma, créant à chaque fois une nouvelle association et changeant le nom de son bar. Se succèderont ainsi : "Le Marcel Proust", "l'Oscar Wilde", "le Gide", "L'Isidore Ducasse", "le Jabberwoky", "La Petite Soupante", "L'Ours Vert" etc... Il multiplie les noms mais aussi les adresses, entre la rue Vauban, la rue Saint Georges, la rue du Doyenné, et ouvre parfois plusieurs établissements en même temps. Difficile d'avoir une clientèle fidèle et d'assurer la pérennité commerciale d'un établissement dans ces conditions. Le choix des noms, volontairement explicites, en reprenant par exemple celui de tous les écrivains homosexuels, peut être considéré comme un acte de militantisme et  de visibilité. Il va mener cette guerre d'usure avec la police sans relâche durant toutes les années 70 et la poursuivra encore au début des années 80 jusqu'à la dépénalisation de l'homosexualité, et enfin l'autorisation d'exploiter normalement un cruising bar. 

 Mais incontestablement, s'il y a un lieux qui restera gravé dans la mémoire collective des homos lyonnais des années 70 puis plus tard, des années 80 et 90, c'est la discothèque "La Petite Taverne" rue René Leynaud. Ouverte en 1971, c'est la première boite à Lyon a offrir une animation DJ digne de ce nom et où toute la jeunesse gay et masculine va se retrouver au son des tubes disco qui commencent à être un phénomène de génération. Comme partout à cette époque, il faut sonner avant de franchir la porte de l'établissement. La sélection y est sévère, le prix des consommations assez élevé mais l'ambiance y est exceptionnelle. L'établissement organise des spectacles de travestis mais aussi l'incontournable danse du tapis, qui permet en fin de soirée de faciliter les rencontres pour les garçons les plus inhibés. L'attrait qu'a provoqué cet établissement n'a certainement pas été étranger à l'orientation gay qu'a pris cette rue puis ce quartier. Il n'a pas non plus été étranger au tournant que le milieu homos lyonnais a pris à la fin des années 70. Le bars glauques et sordides de la fin des années 60 ont été abandonnés par les homosexuels et de nouveaux jeunes patrons ont ouvert des établissements plus conviviaux, plus communautaires et mieux entretenus. Si l'époque ne permettait pas encore d'être ouverts sur la rue et de ne pas sélectionner l'entrée, la plupart des bars lyonnais avaient trouvé une solution pour éviter d'embaucher un portier qui vous dévisage par une lucarne avant d'ouvrir la lourde porte de bois. Une vitre sans teint ou une porte vitrée, toujours sans teint, permettait de voir à l'extérieur sans être vu à l'intérieur. Au coup de sonnette, il ne restait plus qu'à ouvrir la porte automatiquement à partir d'une commande située sous le bar. Ce système, propre aux bars homos lyonnais et de la région, était une première étape vers l'ouverture sans sélection qui ne verra son apparition que dans les années 90.

LES RESTAURANTS.

Coté restaurant (passage obligé à Lyon), il y a beaucoup d'adresses sympathisantes bien qu'ouvertes à tout le monde : "Chez Raymond et Camille" ou "le Restaurant Lacour".  "Le San Cristobal Restaurant", 5 petite rue des Feuillants, qui devient "les Feuillants" reste l'institution gay la plus célèbre de la ville. Au 4 rue René Leynaud, "la Rose Bleue" propose un petit menu à 40 F. L'association gay lyonnaise (le GLH) a aussi ses habitude "Aux Tables Rabattues", 4 rue Bodin. Serge et Roger on également fidélisé un clientèle homo dans leur restau de la rue du Sergent Blandan, "le Blandan".
Fin des années 70.

 Les nouveaux bars de la fin des années 70 marquent un tournant dans la vie gay de la ville. Désormais, ils ouvrent dès l'après-midi et proposent des boissons à prix modéré (8F la bière) alors que jusqu'alors il fallait payer sa consommation 30 F pour pouvoir être reçu dans un bar homo : "l'Epi bar", rue Bellecordière : ce bar a été un des premiers à accueillir la clientèle exclusivement gay dès le début de l'après-midi.  "Le Pré au Clercs", rue Neuve, est un des rares bars a accueillir aussi bien une clientèle jeune qu'une clientèle plus mure. Il est aussi ouvert dans l'après-midi et en soirée. "Le Zodiac", 4 rue Pizay, à proximité de l'Hôtel de Ville, propose de temps à autre des spectacles dans la salle du haut.  "Le Gnafron" rue Sainte-Marie des Terreaux accueille dans un espace restreint les gays mais aussi les lesbiennes.
Concurrent de la Petite Taverne et du Mylord, la boite "Le Gay's" ouvre au 11 rue des Etroits. Les boites lyonnaises fermant à cette époque à 3 heures du matin, pour les noctambules invétérés, il existe deux petits bars de nuit ouverts jusqu'au petit matin. Ils sont tous les deux situés dans le quartier Saint Jean. "L'Epsillon", 16 Montée du Gourguillon, permet de faire des rencontres si la drague en discothèque n'a pas porté ses fruits. 
Pour les lesbiennes, le bar "la Balance" assure un accueil féminin rue Sainte Catherine.
Le Bellecour
Epi Bar
Oasis



 
LES SAUNAS A LYON.
Au début des années 70 un sauna propose à Lyon des massages et "plus" pour les gays : "le Sauna de Lyon" a un premier étage fréquenté par les homos. Mais en 1976, le sauna gay historique de Lyon ouvre ses portes : "Le Sauna Bellecour", 4 rue Simon Maupin, est le premier sauna français à proposer en continu des films pornos homos. A la fin des années 70, "l'Oasis Club", 10 quai Jean Moulin ouvre également ses portes.
il existera même à Lyon dans les années 70, un hôtel de passe, proposant dans une ambiance un peu sordide, des chambres à l'heure pour les gigolos et leurs michetons : l'hôtel "Croix Paquet" sur la place du même nom. En revanche "L'Hôtel de l'Hôtel de Ville", plus sage, assure un accueil "gay friendly", ce qui est rare à cette époque dans les hôtels où il n'y a jamais de chambres de libres lorsque deux garçons ou deux filles se présentent à la réception.

LIEUX DE DRAGUE EXTERIEURS A LYON.
Enfin, les lieux de drague extérieurs seront très nombreux à Lyon et comme dans toutes les villes, livrés aux casseurs de pédés ou à la police des m½urs qui y effectuera des rafles régulières. Les quais du Rhône ou de la Saône sont les lieux de rencontres nocturnes les plus populaires et depuis très longtemps puisque Jean-Jacques Rousseau y faisait déjà des rencontres.
- les quais de Saône : Quai de la Pêcherie et en face quai Romain Rolland, de St Jean à Saint Georges,
- les quais du Rhône : quai Victor Augagneur et quai du Général Sarrail. 
Ils sont tous pourvus de nombreuses pissotières (tasses) fréquentées comme celles de la Place Bellecour ou celle de la poste centrale, place Antonin Poncet. Chaque quartier a ses lieux de drague : rue de l'Université, place du Prado, place de l'Abondance, place Raspail etc...




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:: LES LIEUX HOMOSEXUELS DES ANNEES 70  DANS LE RESTE DE LA REGION RHÔNE-ALPES.

ARDECHE (07)
A Saint Remèze, à 38 km au sud-ouest de Montélimar, la discothèque "Aux Deux Lions d'Avenio" accueille les homos.



DROME (26)
A Valence, il existe un bar accueillant sur la place de la gare : "le Continental". La gare est aussi le principal lieux de drague avec la place du Champ de Mars ou le Parc Jouvet qui la prolonge.
A Montelimar, "le Voom Voom", le bar de l'hôtel international est très fréquenté par les gays de passage dans cette ville étape de la Nationale 7 même si l'autoroute récemment ouverte en détourne désormais la circulation.
A Roman sur Isère, le bar Restaurant "La Charette" accueille les homos.



LOIRE (42).
Saint Etienne, au début des années 70, n'est pas une ville très accueillante pour les homos. Les bars ne sont pas exclusivement gay et nécessitent beaucoup de prudence dans les conversations.  Les homos de la ville se retrouvent discrètement au "Bar Le Parisien". Le "Bulle Club", 7 rue Francis Garnier et "l'Oasis", 6 rue du Théâtre, figurent aussi dans le carnet d'adresses des homos stéphanois. A la fin des années 70 une boite essaie de s'imposer malgré de nombreuses tracasseries administratives et policières. "Le Cercle Lautréamont" est lancée par le roi des nuits gay lyonnaises (voir ci-dessus Lyon) mais à Saint Etienne, sa durée de vie sera très éphémère.  Sinon trois pissotières de Saint Etienne font office de lieu de rendez-vous : Place Carnot, Place du Peuple et Place Fourneyron. Le Jardin des plantes connaît aussi ses promeneurs particuliers. Mais la drague est périlleuse dans cette ville car les agressions y sont nombreuses.
Le grenierA Roanne, le restaurant des Troisgros a obtenu ses 3 étoiles au Michelin pour la première fois en 1968. Ici, c'est le plaisir de la table et la gastronomie qui sont les seules motivations des clients. Mais pour les homos qui n'ont pas les moyens de se payer le gastronomique, il reste "la Pizzeria" du 19 rue Georges Ducarre, évidemment moins prestigieuse mais plus homo friendly.


SAVOIE (73).

Au pied des pistes à St François Longchamps, l'hôtel-bar-restaurant "le Grenier" accueille les touristes et en particulier s'ils sont gay.









La CalècheHAUTE-SAVOIE (74).
A Annecy, "La Calèche" est une discothèque du Chable qui a été inaugurée en 1970 et qui draine tous les homos de la région. Sa position a mi-chemin entre Genève et Annecy fait que sa clientèle est pour moitié française et pour moitié suisse. Les gays genevois viennent s'encanailler à la Calèche, car Genève a la réputation d'être une ville très prude et coincée.  Cette boite incontournable marquera les années 70 et 80 dans la région.
Au centre ville d'Annecy, un petit bar, club privé accueille aussi les homos : L'Orangerie, 1 passage Gruffaz.
"Le Ramdam"
est la boîte de Perrignier près de Thonon-les-Bains, elle est située sous le club "Le Paramour" boite plus mélangée et très jeune.

Aux Carroz d'Araches : "L'Escale Blanche" fait hôtel, bar et restaurant. "Le Him" est un bar-restaurant situé à Thonon, 13 rue Ferdinand Duboulez.

A Megève, on se retrouve dans la cave "des Enfants Terribles" à l'hôtel du Mont-Blanc ou au bar "Le Glamour" juste en face.





Années70
A GRENOBLE
LES RESTAURANTS
- Le Garden

21 rue gabriel Péri
- La Petite Bouffe

26 avenue Félix Viallet
- La Trattoria

9 rue Barginet
- L'Auberge Basque

5 quai Créqui
LES BARS
- Le Mikey Bar

4 rue Condorcet
- Le King's Club

35 rue du Docteur Hermitte
- OK Bar

48 quai Perrier
LES DISCOTHEQUES
- Le Club

18 rue Guétal
- Le  Lamartine

11 rue Lamartine
LES SAUNAS
- Les Dignières

5 rue des Dignières
- Le Saint Ferjus

22 rue Saint Ferjus
LES ASSOCIATIONS
- GLH 

Librairie La Dérive
Place Sainte Claire
- Arcadie Dauphiné

Le Saint FerjusISERE (38).
Dans les années 70, Grenoble est incontestablement, après Lyon la deuxième ville gay de la région par le nombre d'établissements. La ville, qui avait accueilli en 1968 les Jeux Olympiques d'hiver, a la réputation dêtre très vivante et très jeune.
Plusieurs bars exclusivement masculins vont se succéder ou même cohabiter à Grenoble dans les années 70 : "Le Mikey Bar", "Le King's Club", "L'OK Bar", complétés par des clubs discothèques comme "Le Lamartine" ou "le Club". Comme la rue Sainte Anne à Paris ou la rue René Leynaud à Lyon, la rue Condorcet à Grenoble semble se dessiner comme la rue "gaie" de la ville.

Un sauna, "Les Dignières", propose un créneau gay les week-ends de 14h à 18h, mais l'événement va être l'ouverture à la fin des années 70 d'un sauna uniquement gay, "Le Saint Ferjus", rue Saint Ferjus.

Dans cette ville, la drague extérieure se fait dans le parc Paul Mistral, autour du bowling, dans le parc de l'Isle Verte, sur la Place Victor Hugo, au square des Postes et au Pont du Chemin de Fer, Cours Berriat.

A Chamrousse, la patinoire est un endroit de drague assez couru par la jeunesse.

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Sources

RESSOURCES EXTERNES ET REMERCIEMENTS
- Les archives, souvenirs personnels et témoignages recueillis par l'auteur du site Hexagone Gay.
- Les guides Spartacus
- Les guides incognito
- Les guides Gai Pied
- La revue Gai Pied
- La revue Interlopes
- Archives Centre LGBT Paris Ile-de-France
- Fonds Chomarat déposé à la Bibliothèque Municipale de Lyon.
- Le Point G : (http://www.bm-lyon.fr/lepointg) : Centre de ressources sur le genre de la Bibliothèque Municipale de Lyon








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