Hexagone Gay





Rhône-Alpes
Années 80 - Associations et Médias
- Evénements
- Les lieux gay à Lyon
- Les lieux gay à Grenoble
- Les lieux gay à Annecy et Annemasse
- Les lieux gay à Saint-Etienne
- Les lieux gay dans le reste de la région Rhône-Alpes





Les Associations Les Médias
ArisLYON.
- ARIS.
Comme partout en France, l'association Arcadie disparaît en 1982. Le terrain lyonnais ne restera pas vierge puisque d'anciens militants d'Arcadie avaient lancé dès décembre 1981 A.R.I.S.(Accueil, Rencontre, Information, Service), sous l'impulsion de Michel Branchu, ancien responsable d'Arcadie à Lyon. Forte de 200 adhérents (dont un quart de femmes), Aris ouvre son local associatif le 1er juin 1982 au 16 rue Sainte Polycarpe, dans le quartier gay des Terreaux. L'inauguration, le 12 juin 1982, attire 150 personnes dans ce local de 110 m2.  ARIS est financée par ses seules cotisations. L'endroit fait aussi bar et restaurant et on peut y dîner chaque soir pour 35 F. Des conférences débats sont organisées une fois par mois et une permanence médicale est assurée un jour par semaine. Une bibliothèque, une vidéothèque, des expositions complètent l'offre d'ARIS. Les 16 et 17 septembre 1982, l'ARIS fonde la "Fédération Nationale des Lieux Associatifs Gais" (FLAG).
ARISAu milieu des années 80, elle consacrera une grande part de son énergie à la lutte contre le Sida et au soutien des malades. Elle est une des rares associations en France a comprendre très tôt l'impact qu'aura cette maladie dans le milieu homosexuel et à orienter son action prioritairement sur ce problème. En 1988, la quasi totalité des associations nées avec le début de la décennie aura disparu. ARIS sera l'une des seules associations survivantes en France. La personnalité et la persévérance de son fondateur, Michel Branchu, y est pour beaucoup. Il saura accompagner la mutation du milieu associatif et aussi passer le relais à des militants plus jeunes, tout en restant très impliqué sur des actions ponctuelles.  En 1988, c'est l'ARIS qui organise à Lyon un congrès regroupant ce qui reste d'associations en France (cf ci-dessous).

- DAVID & JONATHAN, l'association gay chrétienne dispose d'une antenne locale à Villeurbanne.

- GILHL (Groupe d'Information et de Libération Homosexuelle de Lyon) : Cette association est plus ou moins en sommeil au début des années 80. Certains de ses militants continuent à animer l'émission de Radio Léon. En septembre 1983 elle cesse définitivement ses activités et donne naissance au CIEHL.

- CIEHL.
Les militants de l'ancien GIHL créent fin 1983 le CIEHL (Comité d'Initiative et d'Expression Homosexuelle Lyonnais). Le CIEHL est doté de plusieurs commissions :  juridique, vidéo, éducation et partenaires sociaux. Il reprend à son compte l'émission de Radio Léon.


- FAHM.

Créé en 1981, le groupe des Femmes Accusées d'Homosexualité et de Maternité (FAHM) a pour objectif la lutte contre la répression des femmes désirant divorcer, ayant des enfants et étant lesbiennes. Elle leur apporte soutien et aide juridique.

- ALS-Lyon : Avant Aides, l'Association de lutte contre le Sida (ALS) se développera à Lyon au milieu des années 80 et complètera l'action de l'Aris plus spécifiquement tournée vers les homosexuels. Elle organise des rencontres à la Brasserie "le Concorde" 1 cours de la Liberté.

- Rando's Rhône-Alpes : Association de gais randonneurs.


GRENOBLE.

- Après la disparition du GLH de Grenoble,  David et Jonathan est la seule association à assurer une permanence à Grenoble au début des années 80.

- La Maison des Femmes, 4 impasse Dufour, propose un "Groupe Lesbiennes" qui se réunit une fois par semaine le mardi à la Maison des Femmes, 4 impasse Dufour à Grenoble.

- Dan le milieu des années 80, l'association nationale de lutte contre le Sida va créer une antenne régionale à Lyon : Aides Dauphiné Savoie.

ANNECY.

- David & Jonathan se réunit tous les deuxième lundis du mois.
- Gaimen's Sport: Club sportif qui organise des randonnées et des sorties ski.


CHAMBERY.

- Le Groupe Action Information Contact Homosexuel (GAICHA), 85 rue Croix d'Or,  tient une permanence au milieu des années 80 à Chambéry au 13 av de la République.


SAINT-ETIENNE.

Le GLH de Saint Etienne disparaît au début des années 80.
- AMEFAT : Association d'aide aux Transsexuels, 2 rue du Docteur Charcot, Saint-Etienne
- Centre de Rencontre et d'Animation Homophile (CRAEH): 12 rue Racine
- Disco Machine Action (DMA) est une association gay festive qui organise des soirées sur la ville au milieu des années 80.
- Cocktail Théâtre : Troupe de théâtre composée de comédiens gay amateurs.



:: Emission de radio.

LYON.

- Sur Radio Motivation (95,5) : "J'irai causer sur vos ondes" est une émission mensuelle de l'Aris réalisée par Michel. Un mardi par mois de 19h à 20h.
- Sur Radio Léon (96,4 Mhz) "Mauvaises Fréquentations" est une émission hebdomadaire du CIEHL, le dimanche de 20h à 22h (1982 - 1983 - 1984 - 1985)
- Sur Radio Canut (102,2 Mhz) "Rose et Noir" le dimanche de 20h à 22h (1986 - 1987)

CHAMBERY.
- Sur RLC (101,5 Mhz), "Alpha et Omega,  l'homme est gai" tous les 15j de 20h à 22h (1983 - 1984)

GRENOBLE.
- Radio Vallée de l'Isère (RVI 95,88 Mhz) retransmet le son de la discothèque gay le Lamartine le samedi soir (1981).
- Sur Radio Méga (97,4 Mhz), "Pollution Nocturne" le vendredi de 22h à minuit (1982 - 1983 - 1984)

VIENNE
- sur Speed Radio (102 Mhz), "Synthèses et Connivences", le dimanche à 22h (1984)

SAINT-ETIENNE.
- Sur Radio Dio (90 Mhz), "Module Gay" le vendredi de 20h à 22h (1982 - 1983 - 1984 -1985 - 1986 - 1987)

VALENCE.
- Sur Radio Feeling (95,9 Mhz) "Feeling Gay" le jeudi soir (1983 - 1984)

Feeling Gay

:: Journaux.

LYON.
- "Aris Bulletin", comme son nom l'indique est le journal interne de l'Aris.

GRENOBLE.
La Maison des femmes de Grenoble publie tous les 2 mois un journal avec des petites annonces pour lesbienne : "Lettre à Sapho".

Désir BleuANNEMASSE, ANNECY.
Les régions d'Anemasse et d'Annecy bénéficient de la distribution d'un journal gay gratuit : "Désir Bleu". Ce magazine gratuit, un des seuls en région, est en fait le premier magazine gay francophone suisse. On le trouve dans tous les établissements gay de Genève à Lausanne et comme les échanges sont nombreux avec la Haute-Savoie, les lecteurs français le trouvent dans les boites françaises. Désir Bleu est paru d'octobre 1984 à septembre 1987, soit 30 numéros. Son contenu est proche de celui des autres gratuits de l'époque, comme 5 sur 5 à Paris, le journal de David Girard, le roi des nuits parisiennes, à qui Désir Bleu à consacré un numéro spécial.

CLIT 007Autre journal édité à Genève, CLIT 007 s'adresse lui aux lesbiennes. Sa base line est : "Concentré lesbien irresistiblement tonique". Ce journal est dû à l'initiative de l'association lesbienne genevoise "Vanille-Fraise" hébergée au  Centre des Femmes (créé en 1977 au 5 bld Saint Georges à Genève).  Claire Sagnière est une de ses cofondatrices. On trouve CLIT 007 non seulement dans les lieux lesbiens de Rhône-Alpes mais aussi dans de nombreux lieux lesbiens et associatifs en France. Ce journal au contenu très politique paraîtra durant 5 ans de juillet 1981 à fin 86 soit 22 numéros.

BOURG-EN-BRESSE.
- L'association Bourg Collectif Gai (BCG) a son siège à Ceyseriat.
- L'Association "Je suis DistinGai" (JSG) a son siège 2 rue Tony Ferret

FONTAINES
- Moto Club Gay : rue Berruryer, Fontaines
VILLEURBANNE
- P.E.R.I.L. (Pluri Expression pour la Renaissance d'un Idéal Libertaire).


VALENCE.

HODAS c/o Librairie"Le Bouquin", 24 Grand Rue à Valence



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Evénements




:: 12 DECEMBRE 1981 : PREMIERE GRANDE MANIF GAIE A LYON.
Manif 1981L'ensemble des associations homosexuelles lyonnaises est à l'origine de la première grande manifestation gaie de la ville, le 12 décembre 1981. Il ne s'agit pas encore d'une gaypride mais d'une manifestation organisée suite à la décision d'un juge des affaires matrimoniales d'ordonner un examen psychiatrique  devant établir si l'idée traditionnelle du couple pouvait être modifiée, chez un enfant vivant avec sa mère et sa compagne. Cette affaire faisait suite à un divorce et à une décision contestée par le mari de donner la garde de leur enfant à la mère lesbienne. A cette occasion, une association de femmes s'est même constituée : la FAHM (Femmes Accusées d'Homosexualité et de Maternité). La manifestation était nationale mais peu de militants des autres villes se sont déplacés à part Nantes, Dijon, Toulouse et Paris. Elle a néanmoins regroupé un millier de personnes et a eu quelques échos dans la presse régionale, notamment à FR3 Rhône-Alpes et dans l'édition locale "Lyon" du Progrès. Les femmes étaient majoritaires lors de cette manifestation.
:: 14 JANVIER 1984 : LES ASSOCIATIONS GAY INTERDITE AU FORUM DES ASSOCIATIONS DE LYON.
Plus de 650 associations lyonnaises étaient réunies le 14 janvier 1984 au Forum des associations lyonnaises organisé par la mairie de Lyon. S'étonnant qu'aucune association gay n'y ait été invitée et que celles qui avaient fait une demande aient pu avoir un refus "par manque de place", le CIEHL interrogea le représentant de la mairie au forum d'organisation de ce salon. La réponse qu'elle reçut est assez symbolique du décalage qui existait encore à cette époque entre le mouvement homosexuel et les collectivités locales. Le représentant de la mairie déclara à l'association homosexuelle que "les rebuts et déchets de l'humanité pouvaient toujours tenir un stand dans les pissotières". il appela le service d'ordre du salon pour sortir les militants homosexuels et les gros bras arrivèrent rapidement pour déclarer "Nous avons cassé du pédé hier au soir sur les quais, nous pouvons recommencer aujourd'hui." No comment.



:: 1986 : POINT SUR LES RAVAGES DU SIDA DANS UNE VILLE COMME GRENOBLE.
Un article de Gai-Pied (11 janvier 1986) fait le point sur le Sida à Grenoble en 1986. Le service du Pr Micoud à l'hôpital de la Tronche à Grenoble fait un point sur l'évolution de la maladie dans cette ville. Le premier cas avéré s'est fait en 1982. Depuis 12 sida se sont déclarés à Grenoble et la maladie a déjà fait 10 morts. 22 cas sont classés en "pré Sida". Sur les 12 cas de Sida, 9 étaient attribués à des homosexuels. 



:: 15-16 OCTOBRE 1988 : RENCONTRE DES HOMOSEXUALITES A LYON.
A l'initiative de l'Aris, les 15 et 16 octobre 1988, se sont déroulés dans son local, les rencontres de l'homosexualité. Ces rencontres ont pour objectif de dresser le bilan des actions militantes avec les représentants des associations homosexuelles de toute la France, enfin ce qu'il en reste. C'est en 1979, à Marseille, qu'avait eu lieu le premier congrès des associations homos françaises. Il avait alors rassemblé 400 militants de toute la France et une bonne vingtaine d'associations. Le CUARH, sorte de fédération des associations gay y avait été fondé. Aujourd'hui, ce sont 20 militants qui se retrouvent dans le local de l'Aris et les seules villes représentées par une association sont Lyon, Marseille, Paris et Nancy. Il faut dire qu'entre ces deux dates, le Sida a fait des ravages dans les rangs des militants, décapitant la plupart des organisations dont de nombreux dirigeants ont disparu. Le journal Gai-Pied consacrera un article à cette rencontre et aura pour conclusion : "En 1981, le militantisme homosexuel battait son plein. Aujourd'hui, il bat plutôt de l'aile." En effet, le CUARH s'est éteint en 1987 et suite à des problèmes internes et à une totale désorganisation, il est décidé de mettre fin à la Coordination Nationale Homosexuelle (CNH). Les seules associations militantes représentées sont l'Aris (Lyon), le GLH (Marseille), Gai (Nancy), les Gais pour les Libertés (Paris) et le RHIF (Paris). Le GLH de Marseille annonce d'ailleurs à cette occasion, la fermeture de son local associatif. Il ne sait pas encore qu'il disparaîtra à son tour dans la foulée. Gai de Nancy se contente d'exister encore et seuls le RHIF et les Gais pour les Libertés ont des projets concrets. Les Gais pour les Libertés viennent d'obtenir de l'Education Nationale, l'inscription de la persécution des homosexuels durant la dernière guerre dans les manuels d'histoire. Le RHIF continue son travail législatif et juridique et tente d'harmoniser les projets de lois européens. Les autres associations présentes à l'Aris sont des associations de loisirs, plus préoccupées par le financement de leurs activités que par des actions militantes : Le CGPIF (Comité Gai Paris Ile-de-France) est préoccupé par le financement nécessaire à l'envoi d'athlètes français aux Jeux Olympiques gais de Vancouver en 1990 ou par la constitution d'une chorale gaie. Présence-ADEHO, autre association parisienne, organise des soirées dansantes dans la tradition de feu Arcadie. Etaient présents aussi "Les Gais Gourmets Mystiques", pour le plaisir de la chère, de la chaire et de la chair. La presse était représentée par Gai Pied et Lesbia. Le Sida a été abordé par les quelques associations militantes, constatant qu'il mettait au grand jour des problèmes de discriminations devant la mort et rendait plus nécessaire que jamais des actions contre ces discriminations. Quelques autres associations ont estimé que ce sujet donnait une image dévalorisante des associations et que si elles étaient solidaires avec les malades, elles n'étaient pas concernées par le sujet. Le congrès s'est donc soldé par un constat d'échec du mouvement homosexuel français. Il ne sera ponctué par aucune fête, aucune soirée-restau. Les Universités d'Eté de Marseille, organisées tous les deux ans depuis 1979 ne connaîtront pas leur version 1989 et le mouvement gai français traversera une longue traversée du désert jusqu'à la découverte des tri-thérapies.




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Lieux
Années 80
A LYON
LES BARS
- Chez Swann (Pirat Bar)

15 rue Terme
- Le Spartacus (puis Le Broadway)

9 rue Terraille
- Le Vieux Fusil (Le Chenil, L'Epsilon)

16 Montée du Gourgillon
- L'Epi Bar

2 rue Bellecordière
- Le Gnafron

6 rue Sainte-Marie des Terreaux
- Le Pré aux Clercs

13 rue Neuve
- Le HLM

68 rue Vauban puis rue Royale
- La Balance

15 rue Sainte Catherine
- Le Vénus

5 rue Stella
- Le Macao

10 quai de Bondy
- L'Amsterdam Bar

12 rue d'Amboise
- Le 96

96 Grand rue de la Guillotière
- La Belle Epoque

73 rue de Sèze
- Le Gardian (Le Navire Night)

3 rue Terme
- Le JM Pub

15 rue Saint Catherine
- Le Zodiaque

4 petite rue Pizay
- Le Charleston

33 rue de Condé
- Le Damier

8 rue Saint Georges
- Ma Petite Folie

30 rue Neuve
LES DISCOTHEQUES
- Le Mylord

112 quai Pierre Scize
- La Petite Taverne

12 rue René Leynaud
- Le Gay's (le 11)

11 rue des Etroits
- Le Saint

15 quai du Général de Gaulle Albigny-sur-Saône
- Le Rive Droite

5 rue Terme
LES SAUNAS
- Oasis Men Club

10 quai Jean Moulin
- Le Sauna Bellecour

4 rue Simon Maupin
- Le Sauna des Terreaux

7 place des Terreaux
LES CINEMAS
- Club Video Gay

11 Place Croix Paquet
- Vidéo Pause café

30 rue René Leynaud
LES RESTAURANTS
- La Rose Bleue

4 rue René Leynaud
- Le Persil Bémol

rue René Leynaud
- Le Coquelicot

rue René Leynaud
- Les Feuillants

5 Petite rue des Feuillants
- La Grange

5 rue des Maronniers
- Le Chevalier

40 rue du Sergent Blandan
- Le Verre à Soi

25 rue des Capucines
- Le Bateau à Vapeur

23 rue Royale
- Le Petit Pizay

4 Petite rue Pizay
- Le Grain de Sel

rue des Maronniers
LES LIBRAIRIES
- La Gryffe

5 rue S. Gryffe
LES ASSOCIATIONS
- Aris

4 rue Bizolon
16 rue saint Polycarpe
- GILHL

6 rue Saint Georges
- CIEHL

12 rue Terme
- FAHM
- David et Jonathan
- ALS
- Rando's


:: LES LIEUX DES ANNEES 80 A LYON.
LES BARS - LES DISCOTHEQUES.

Début des années 80.
Bernard, le militant des cruising bars lyonnais (cf années 70), va poursuivre sa guerre d'usure avec la police pour imposer à Lyon un bar avec backroom. Chaque fois que son établissement est fermé par la police, il en réouvre un nouveau au même endroit ou ailleurs. Après avoir ouvert une bonne dizaine d'établissements dans les années 70, il va continuer à jouer à cache-cache au début des années 80. Ce sera "le HLM", "Le Vieux Fusil" puis "le Chenil". Après 1981 et la dépénalisation de l'homosexualité, les choses vont enfin s'apaiser. Bernard va ouvrir "Chez Swann", bar cruising et parallèlement une grande discothèque en périphérie "Le Saint". Il va aussi faire de nombreux émules à Lyon qui sera la ville de France la mieux dotée en backroom (avec Paris) :
"Le Spartacus" (vidéo et backroom), rue Teraille, "Le Gardian" rue Terme.
Dans le début des années 80 on voit se dessiner un véritable quartier gay à Lyon dans le 1er arrondissement, au nord de la place des Terreaux, avec comme extrémité est, la place Croix-Paquet et comme extrémité ouest, la rue Terme.
"La Petite Taverne", rue Leynaud, est au centre géographique de ce quartier et reste encore la discothèque gay la plus courue de la ville et aussi celle qui ferme le plus tard. Car à Lyon les horaires de fermeture restent un problème majeur pour les commerces nocturnes. La majorité des établissements doit fermer à une heure du matin, heure à la quelle les grandes villes européennes commencent seulement à se réveiller.
Ouvert dans les années 70, "le Gay's" va devoir changer de nom depuis qu'un fonctionnaire de la Préfecture de Police a décidé que ce nom était trop explicite et risquait de contribuer à l'apologie de l'homosexualité. Pour éviter des ennuis administratifs, le Gay's se transforme donc en "11"
La concurrence plus intense et le succès de la Petite Taverne feront que la boite "le Mylord" devra changer de concept et s'orienter davantage vers une clientèle lesbienne.
Les filles vont commencer enfin, au début des années 80, à bénéficier de quelques établissements ciblés.
"Le JM Pub" sera un bar 100 % filles. Il complète "La Balance", le café de femmes de la rue Sainte Catherine, et "le Damier", 8 rue Saint Georges.
Deux établissements, tenus par Elyane, égérie des homos lyonnais
"L'Epi Bar" et "Le Vénus" vont avoir beaucoup de succès. L'Epi Bar propose aux garçons des jeux vidéos et des prix attractifs, le Vénus propose aux garçons et aux filles une ambiance plus cocktail et tables basses, mais aussi un niveau de prix plus élevé.
Quelques établissements apparus dans les années 70 vont disparaître de la scène gay dans les premières années de la décennie : "le Pré aux Clercs", "le Gnafron".
"Le Macao", discret, chic et intime est un bar où un étonnant travesti sert des cocktails jusque tard dans la nuit. "Le Zodiaque", 4 petite rue de Pizay, propose de temps à autre des spectacles dans la salle du haut. De nouveaux bars vont ouvrir en 1983 et 1984 :  "L'Amsterdam", le bar de Tony et Daniel et son ambiance pub hollandais, "Le 96", le rendez-vous préféré des moustachus, "A la Belle Epoque" avec ses vidéos, le "Re Ley" et "le Charleston" et son ambiance New-Orleans 1930.

Fin des années 80.
Si "le Chenil", "la Belle Epoque", "le Re Ley" vont rapidement baisser le rideau et d'autres changer d'orientation comme le "11" ou le "96", le milieu des années 80 va voir s'ouvrir de nouvelles enseignes : La discothèque "Le Rive Droite" ouvre dans la très gaie rue Terme. C'est le patron du "Mylord" qui ouvre cet établissement. L'historique Mylord est, lui, définitivement en perte de vitesse. De même, "la Petite Taverne" a du mal à se débarrasser de son image de boite de la génération 70.  Le premier juillet 1987 le pub-discothèque "le Calixte" ouvre ses portes. "Le Spartacus" va changer d'enseigne pour laisser la place au "Broadway", un bar qui va marquer les années 80 et 90. Il est animé par deux parisiens, Thierry et Jean-Louis. Il vont organiser de nombreuses fêtes, des spectacles avec Lili, José et Christophe, et en décembre 1987, "le Broadway" va ouvrir une mezzanine. Dans la même rue, "le Gardian" se transforme, lui, en "Navire Night", bar à cocktails branché. "Chez Swann" change de direction et de nom en 1988, pour devenir le "Pirate bar". Fini la backroom et la clientèle cuir. Le nouveau lieu est plus jeune et plus mélangé. Le bar pour filles "Le JM Pub" est repris par Jean-Yves et s'ouvre aux garçons. La rue Neuve qui avait perdu "Le Pré aux Clercs" accueille un nouveau petit bar discret, "Ma Petite Folie". "L'Epi Bar" reste très populaire, "le Vénus" et "le Charleston" conservent leurs clients fidèles.
LES SAUNAS.
Les saunas vont aussi se multiplier au début des années 80.  "L'Oasis Men's Club", quai Jean Moulin, sera le sauna le plus populaire de la capitale des Gaules avec "le Bellecour" qui ne désemplira pas pour autant. En 1983, c'est le "Sauna Club des Terreaux" qui ouvre ses portes sur la place devant l'hôtel de ville. L'endroit n'est pas très grand mais convivial.

LES RESTAURANTS.

Plusieurs petits restaurants vont profiter du succès de la Petite Taverne pour ouvrir dans la même rue : "La Rose Bleue", "Le Persil Bémol", "le Coquelicot" seront fréquentés par les homos le samedi soir avant d'aller à la Petite Taverne qui n'ouvre qu'à 22h. D'autres restaurants, plus gay encore, ouvriront dans les années 80 : "La Grange", rue des Maronniers, "le Chevalier" rue Sergent Blandan, le "Verre à Soi", rue des Capucines, à l'origine plutôt bar. L'historique restaurant "Les Feuillants", petite rue des Feuillants, ne désemplira pas. La clientèle y est exclusivement gay, le service très "théâtral", la cuisine lyonnaise excellente et les prix très abordables. Tous les jours un énorme et magnifique bouquet de fleurs fraîches trône sur le comptoir.
Plus que les bars et discothèques, à Lyon, les restaurants sont de véritables lieux de convivialité et l'ambiance des Feuillants fera qu'un garçon qui y rentre seul aura de forte chances d'y sortir accompagné.

LES AUTRES LIEUX DE RENCONTRE.
Pour ceux qui n'aiment pas la chaleur des saunas, les rencontres peuvent aussi se faire dans plusieurs sex-shops de la ville et dans un cinéma de la place Croix Paquet : "Le Club Video Gay" projette des films pornos gays. Un nouvel établissement apparaît aussi au milieu des années 80 juste à coté de l'Hôtel-de-Ville au 7 rue du Puits Gaillot. "Oncle Charlie" est encore un sexshop et il propose 3 petites cabines vidéo. C'est l'incontournable Bernard ("Chez Swannn", "le Saint"), le précurseur de la backroom à Lyon qui prend les destinées de cet établissement qui s'étendra peu-à-peu dans les caves du sous-sol pour devenir le plus grand cruising de Lyon.

LES LIEUX DE RENCONTRE EN EXTERIEUR.
Coté lieux de drague extérieurs, les quais restent très fréquentés ainsi que les pissotières de la ville malgré les nombreuses agressions. Durant l'été 83, suite à un nouveau meurtre sur les quais du Rhône, la municipalité lyonnaise va supprimer la majorité des nombreuses tasses de la ville. Elles seront murées avant d'être rasées. Les homos continueront néanmoins à prendre l'air sur les rives du fleuve. Deux lieux vont avoir la cote auprès des dragueurs nocturnes : Le Garage Citroën dans le 7ème arrondissement à l'angle de la rue de Marseille et de la rue Berthelot, un garage qui ferme à 21h mais dont les portes restent ouvertes et permettent d'accéder à un terrain de chasse où tous les fantasmes sont permis. L'autre lieu est Gerland, le lieu de rendez-vous des routiers et des pédés qui fantasment sur les routiers. Le Parc de la Tête d'Or garde aussi ses adeptes du jogging amélioré.
Si Lyon n'est pas une ville de bord de mer, il est quand même possible d'y bronzer nu dans les années 80 : Les îles de Crépieux offrent cette opportunité.

Chez Swann JM-Pub Amsterdam Bar





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Années 80
A GRENOBLE
LES BARS
- Le  Mickey Bar

4 rue Condorcet
- Le Royal Bar

rue Condorcet
- Le Marc Antoine

10 rue Condorcet
- Le Lido

2 rue de Strasbourg
- L'Athéna

1 rue Pierre-Arthaud
LES DISCOTHEQUES
- Le Georges V

124 cours Berriat
- Le Lamartine

1 rue Lamartine
- Le Bentley

quai Saint Laurent
LES RESTAURANTS
- Entre Nous

rue Edouard de la Grue
- La Fausse Note

124 Cours Berriat
- Chez Richard

rue Dondard de Lagrée
LES SAUNAS
- Le Saint Ferjus

22 rue Saint Ferjus
LES ASSOCIATIONS
- David & Jonathan
- Aides Dauphiné-Savoie



:: LES LIEUX DES ANNEES 80 A GRENOBLE.

LES BARS - LES DISCOTHEQUES.
Au début des années 80, deux établissements vont lancer les nuits gay grenobloises  : la discothèque "le Georges V", cours Berriat, et le bar le "Mickey-bar", 4 rue Condorcet. Le Georges V est la boite gay la plus célèbre de la région. Gays et lesbiennes y viennent de loin pour écouter tous les sons des années 80. Si le Mickey Bar fermera au milieu des années 80, les homos resteront fidèles à la rue Condorcet qui va connaître d'autres établissements comme le "Royal Bar" ou le bar "Marc Antoine". Rue Pierre Arthaud, Joël ouvre le bar "L'Athéna" au milieu des années 80. L'endroit est mixte et plutôt jeune. Il ouvre dans l'après-midi. Les lesbiennes grenobloises ont aussi leur établissement fétiche : "le Lido" au 2 rue de Strasbourg avec ses tonneaux en guise de tables. "Le Lamartine", boite de la fin des années 70 a connu son heure de gloire. L'établissement est ouvert aussi bien aux gays, aux lesbiennes qu'aux hétéros. Il organise des spectacles de travestis tous les soirs. La discothèque  "Le Bentley", qui ouvre en 1981, propose des prix très bas (30 F avec une consommation), ce qui est encore exceptionnel pour une époque où les établissements gay sont hors de prix. Mais son existence sera éphémère et le Georges V restera encore et toujours "la" boîte gay de la région.

LES SAUNAS.
Le premier vrai sauna gay grenoblois s'appelle "Le Saint Ferjus", dans la rue du même nom. Une fois par semaine, il propose une nocturne jusqu'à 1h du matin (le vendredi).

LES RESTAURANTS.
Même s'ils ne sont pas exclusifs, certains restaus grenoblois sont très accueillants pour les homos. "Entre Nous" ou "Fausse Note", situé sous le Georges V, sont de ceux-là.

LIEUX DE RENCONTRE EN EXTERIEUR.
Le Parc Paul Mistral reste une valeur sûre dans les années 80 mais on peut aussi faire des rencontres sur la Place Victor Hugo et ses deux vespasiennes antiques qui ont dû voir plusieurs générations de gays passer. Le square Orthodoxe, plus calme, offre quelque fois quelques occasions. Les travestis tapinent autour du monument des Diables Bleus tout près de la patinoire. Le parking à gauche de la mairie permet la drague en voiture qui se développe dans les années 80, car elle est davantage sécurisée.
Grenoble






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Années 80
A ANNECY
LES BARS
- L'Orangerie

2 passage Gruffaz
- Le  Tiki

route de Bellegarde - Gillon
LES DISCOTHEQUES
- La Calèche

Le Chable
LES RESTAURANTS
- Le Coté Jardin

1 passage des Vignières
LES SAUNAS
- Sauna Finlandaise (Sauna Annecy)

14 boulevard Jacques Replat
LES ASSOCIATIONS
- David & Jonathan
- Gaimen's Sport

:: LES LIEUX DES ANNEES 80 A ANNECY ET ANNEMASSE (74).

ANNECY.
La boite des années 70 (cf années 70) à Annecy, "la Calèche" va rester très populaire durant les années 80. La boite dispose de deux pistes de danses et de deux ambiances musicales. La clientèle est de tout âge et de tous les styles. Elle est située à l'extérieur de la ville au Chable sur la route de Genève (20 km d'Annecy). Mais l'établissement ne traversera pas la décennie. "L'Orangerie", 2 passage Gruffaz, et le "Tiki" sont les bars gay de la décennie. Le Tiki est situé à 4 km d'Annecy, route de Bellegarde à Gillon.
La ville dispose d'un sauna gay. Jean-Louis, le patron de la Calèche est aussi celui du "Sauna Finlandaise", 14 bd Jacques Replat, qui deviendra "le Sauna Annecy". Coté restaus, "Le Coté Jardin", 1 passage des Vignières, a la préférence des homos. La drague en extérieur se pratique sur la place des Romains, place Tochon, derrière la mairie, place de la Visitation et sur le parking de la Gare. Un plage sur le lac est aussi accueillante, la plage d'Onex.



Années 80
A ANNEMASSE
LES BARS
- Le  MC Bar

9 avenue du Giffre
LES DISCOTHEQUES
- Le Brummel's (Le Privé)

route de Mornex - Etrembères
LES SAUNAS
- Le Club

39 rue Jean-Jaurès - Ambilly
- La Maison Blanche

35 rue du 18 août 1944
LES SEX-CLUBS
- Video Club Franco-Suisse

1 rue de la Libération

ANNEMASSE. 
Annemasse possède une infrastructure d'établissements gay hors normes pour l'époque car elle profite de la clientèle des homos genevois, un peu sur leur faim dans leur ville très prude et règlementée. Au début des années 80, "le Brummel's", route de Mornex à Etrembières,  est un lieu de rendez-vous des gays et des lesbiennes de la région. Il est lancé par un patron de boite genevois qui ouvrira d'autres établissements du même nom à Fort de France et à Strasbourg. Le Brummel's deviendra ensuite la discothèque "le Privé". Le Privé propose régulièrement des spectacles.
Au milieu des années 80, "Le MC Bar", 9 avenue du Giffre, propose des vidéos mais aussi un spectacle le premier mardi du mois.
Deux saunas se disputent la clientèle gay : "Le Club", 39 avenue Jean-Jaurès à Ambilly, sera concurrencé par "la Maison Blanche". La Maison Blanche propose une terrasse pour le bronzage en été et des horaires tardifs (24h).
Un sex-shop fait aussi sex-club pour les gays avec cabines pour couples : "Le Vidéo-Club franco-suisse", qui comme son nom l'indique, mise sur la clientèle de Genève, privée de ce genre d'établissements.
Le lieu de drague de la ville est le parking sous la place Saint André.





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Années 80
A SAINT ETIENNE
LES BARS
- L'Oasis

6 rue du Théâtre
- Le Club 2
- Le César
- Le Chat Gourmand

rue Louis Braille
- Le Rustica

24 rue Blanqui
LES DISCOTHEQUES
- Le Sax's Club

route d'Aurec - Semène
LES SAUNAS
- Sauna Libération

5 avenue de la Libération
LES ASSOCIATIONS
- GLH

- Librairie Antibroge, 40 rue E. Hammard
- c/o Le Panier à Salade 40 rue Etienne Mimard.
- AMEFAT

21 rue du Dc Charcot
- Centre de Rencontres et d'Animations Homophile

12 rue Racine
- Cocktail Théâtre

25 rue des F. Chappes
-Disco Machine Action

:: LES LIEUX DES ANNEES 80 A SAINT-ETIENNE.

Au début des années 80, le bar gay de la ville s'appelle "L'Oasis", 6 rue du Théâtre. Le bar du cinéma Lux près de la mairie a aussi ses adeptes même s'il n'est pas spécifiquement homo. Deux autres bars vont prendre le relais, "Le Club 2" et "le César", mais ils fermeront rapidement. Un bar un peu marginal, mais pas exclusivement homo, sera durant quelque temps le seul établissement accueillant de la ville : "le Chat Gourmand", rue Louis Braille.  Au milieu de la décennie, c'est "Le Rustica" qui accueille les gays stéphanois. Le "Sax's Club", situé à Semène à trente km de la ville est la discothèque gay de la région. La boite propose régulièrement des spectacles de travestis.
Le "Sauna Libération" est le sauna gay de la ville, ouvert depuis 1982.
Les lieux de drague en extérieur sont le Jardin des Plantes, la place Villeboeuf, autour des tasses. La place Carnot et ses tasses qui seront murées en 1983 est en perte de vitesse, et  la place Fourneyron reste encore assez active. Pour les amateurs de drague en voiture, le parking de la plaine Achille devant le Palais des Sports, est pratique. Le Parc Montaud sur une colline qui surplombe la ville fait office de bois de Boulogne local.







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:: LES LIEUX DES ANNEES 80  DANS LE RESTE DE LA REGION RHÔNE-ALPES.
région AIN (01)
La Préfecture, Bourg-en-Bresse offre quelques lieux de drague : La gare, le champ de foire, la plaine du Bastion, le square Bel Air, le parc de la Visitation, le square Joubert et le square des quinconces.
A Port Galand, les rives de l'Ain près de Saint Maurice de Gourdan, sont un lieu de drague recherché.
A Divonne, le square municipal ou la route de Crassier n'ont jamais connu de réclamations des clients.
L'hôtel-restaurant "La Terrasse" à Serrières-de-Briord est gay-friendly.

ARDECHE (07)
A Ruoms, la discothèque "le Berry Club" est le lieu gay de la région.
A Annonay, les WC de la Poste ou de la place du Champ de Mars ont leur clientèle particulière.
A Valon-Pont d'Arc, la plage des Templiers peut être intéressante.
A Saint Remèze, "La Taverne" est un restaurant-discothèque gay situé dans les gorges de l'Ardèche.

Pile ou FaceDROME (26).
A Valence, les lieux les plus accueillants sont le "Petit Bar", rue Faventines et le "Moonshine", Porte les Valence. Au début des années 80, "le Lumina", quartier Mirelin - Portes-lès-Valence, est une boite très accueillante pour les gays. La programmation musicale y est très variée : du disco au rock.  A la fin des années 80 la discothèque "Le Pile ou Face" ouvre au 19 rue Faventines à Valence. L'endroit est plus ouvertement homosexuel. La drague se situe au Parc Jouvet, rue des Musiques ou au jardin de l'ancienne Préfecture.
A Montélimar on drague dans le jardin de la gare ou dans les allées du Champ de Mars.
A Roman-sur-Isère, le café "la Charette" est sympathisant. Sinon on peut toujours draguer au square Marcel Carné, sur la place Jules Nadi ou sur la place du Champ de mars.
A Tain-Tournon ce sont les quais du Rhône qui sont un endroit de rencontre.
A Pierrelate, la discothèque "Le Must" ouvre ses portes en 1983, route de l'Aérodrome. L'établissement se veut 10 % gay. Il n'est ouvert que les vendredis, samedis et dimanches.

ISERE (38).
En dehors de Grenoble, il existe une boite gay à L'Alpe d'Huez dans le domaine skiable. "Le Chat Noir" organise des spectacles chaque soir
en saison. la discothèque est située sous l'Hôtel Saint-Florent.
A Corrençon-en-Vercors, "Le Caribou" est à la fois, un hôtel, un restaurant et une discothèque très gay-friendly pour les touristes de passage.

SAVOIE (73).
Le Duché de Savoie fut l'un des plus répressifs envers les homosexuels et un des derniers à être rattaché à la France. Sa capitale, Chambéry a gardé un coté extrêmement prude et coincé. Si les terrasse de la place Saint Léger peuvent parfois permettre quelques échanges de regards furtifs, la ville ne propose aucun établissement gay dans les années 80. La drague se concentre uniquement le soir et la nuit dans le Parc du Verney et dans quelques tasses comme celles de la mairie, du château, rue Sébastien Charletty ou celle située en sous-sol entre la gare SNCF et la Gare Routière.  Pour les noctambules, il faut sortir de Chambéry et se rendre sur la route des Echelles (6 km de Chambéry) où la boite "La Cascade" accueille les gays de la région. Un peu plus loin, à Yenne (25 km de Chambéry), "l'Auberge de Mandrin" est un endroit plutôt sympa et convivial. Un petit restaurant en centre ville fera néanmoins une apparition timide à Chambéry : "la Luciole sur la toile cirée", 104 rue Dacquin.
A la Plagne : Le  "Bar Le Soleil" est l'idéal après (ou avant) l'effort sportif. Il est ouvert du 15 décembre au 1er mai et a la cote auprès des filles.
A Aix-les-Bains, la drague se déroule au Parc des Thermes, au wc du Petit Port, ou sur l'avenue du Grand Port. La plage de Brison St Innocent, sur le lac, est aussi accueillante.
A Albertville, on se rencontre sur l'Avenue des Chasseurs Alpins au parc des trois Etoiles mais aussi pour la drague en voiture, sur le parking de la piscine. Au début des années 80, un petit bar appelé "Chez Julie" du nom de sa patronne, recueille à Albertville tous les marginaux de la région, homos, rockers. Mais l'endroit finira par fermer.

HAUTE-SAVOIE (74)
A Chamonix, au début des années 80, "le 1904", 255 avenue Michel Croz, "Le Bar International", place de la gare
sont des bars gay. "Le Paris", 3 rue Paccard, est la boite gay de la ville. Malheureusement, il ne restera plus aucun établissement au milieu des années 80. Les homos se rabattront sur la Promenade du Belvédère.
A Megève, "la cave les Enfants Terribles" et la discothèque "le Glamour", continuent comme dans les années 70 à attirer les gays au milieu des hétéros.
A Thonon-les-Bains, 2 bars et 1 discothèques marquent le début des années 80 : "Le Him", 13 rue Ferdinand Duboulez, "le Nuage", 29 rue des Granges, sont l'idéal pour le début de soirée qui se termine soit au "Paramour", sous le Ram-Dam, discothèque majoritairement hétéro.
A Pouveines, la discothèque "l'Alibi" est intéressante pour ceux qui n'en ont pas besoin. La boîte est mixte mais les gays sont les bienvenus.


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RESSOURCES EXTERIEURES ET DOCUMENTS
- L'aspect rose des choses (1ère partie : L'aspect rose de la chose) - Documentaire de 1h40 présentant le GLH de Grenoble et la vie gay grenobloise en 1980. Réalisation Ti Yan Wong
- L'aspect rose des choses (2ème partie : Vingt ans après) - Documentaire de 1h faisant le point 20 ans plus tard. Réalisation Ti Yan Wong



Sources

SOURCES EXTERIEURES ET REMERCIEMENTS
- Les archives, souvenirs personnels et témoignages recueillis par l'auteur du site Hexagone Gay.
- Les guides Spartacus
- Les guides incognito
- Les guides Gai Pied
- La revue Gai Pied
- La revue Homophonies
- La revue GI (Gay International)
- Les guides du Petit Futé.
- Archives du Centre LGBT Paris Ile-de-France
- Fonds Chomarat déposé à la Bibliothèque Municipale de Lyon.
- Le Point G : (http://www.bm-lyon.fr/lepointg) : Centre de ressources sur le genre de la Bibliothèque Municipale de Lyon
- Archives Jean-Michel Rousseau.





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